TEST - DRIVECLUB : après un an de retard, l'attente valait-elle le coup ?

"L'immersion" est sans aucun doute le mot d'ordre d'Evolution Studios. Un travail d’orfèvre a été accompli concernant les différents bruitages de DRIVECLUB. À l'extérieur ou à l’intérieur d'une voiture, les effets sonores délectent nos esgourdes en un rien de temps. L’intonation change selon la vue choisie et les bruits varient selon le type de bolide sélectionné. Le crissement des pneus sur la route... Les carrosseries se heurtant... Nul besoin de mettre une musique en fond pour satisfaire nos tympans. D'autre part, les développeurs ont intentionnellement désactivé la bande-son pour plonger le joueur dans ce monde particulier. Néanmoins, et pour parler brièvement des mélopées, celles-ci sont dans un ton electro-pop et sont en parfaite adéquation avec l'univers du jeu.

DRIVECLUB est un jeu de course se situant entre simulation et arcade.

Le gameplay, lui, est instinctif. Les gâchettes situées à l'arrière donnent la possibilité d’accélérer et de freiner, et différentes touches permettent d'user du frein à main afin de drifter ou de changer de vitesse (pour le cas des joueurs préférant une conduite manuelle, ndlr). La prise en main est donc simple comme bonjour. De surcroît, les développeurs n'ont pas oublié les amoureux de la PlayStation Vita puisque ces derniers ont adapté le gameplay à la portable de Sony Computer Entertainment pour un confort optimal lors du Remote Play (lecture à distance, ndlr).

Mis à part cela, DRIVECLUB est un jeu de course se situant entre simulation et arcade. La firme a su transposer un brin de réalité dans un monde de pixels. Les voitures ont des caractéristiques uniques et se conduisent de différentes manières. Cependant, les carambolages font prendre conscience que nous sommes bien dans une production nerveuse, où l'objectif est de franchir la ligne d’arrivée sans prise de tête. Lors d'une sortie de piste ou d'un impact important contre une paroi / un concurrent, le véhicule se repositionne sur la route au bout de 3 secondes et ne subit pas d’énormes dégâts ou détériorations qui empêcheraient de continuer une course. En plus de cela, des pénalités sont présentes afin d'apporter un minimum de challenge durant une compétition.

Le point visé ? Conduire parfaitement tout en dépassant ses concurrents avec style. Cependant, les bolides contrôlés par l'ordinateur ne semblent pas très futés. L’intelligence artificielle, certes meilleure que celle des Gran Turismo, paraît risible selon les situations. Les voitures suivent une ligne invisible prédéfinie, se doublent entre eux sans problème et ignorent ce qui se passe aux alentours. Et pour cause, les belles entrent en collision avec le joueur sans se soucier de ce dernier. Résultat ? Des sanctions lui sont attribuées involontairement. Dommage pour le coup...