TEST - Dragon Quest XI : Les Combattants de la destinée - Une odyssée inoubliable
par Martial DucheminDragon Quest XI : Les Combattants de la Destinée : Bienvenue dans un monde magique, bienvenue dans Dragon Quest XI.
Nous sommes dans une génération où les triples A sont des jeux qui foncent à 100 à l'heure, et qui ne laissent pas le temps de respirer par moment. Sincèrement, nous pensions que le tour par tour serait ennuyeux à mourir au point de nous endormir pendant un combat, il n'en est rien. Ça fait du bien de se poser devant un ennemi, de préparer calmement une tactique et de lui rentrer dans le tas avec intelligence. Pour faire simple, c'est agréable de voir un RPG de ce type sur nos plateformes actuelles.
Que les fans se rassurent, oui, Dragon Quest XI est un Dragon Quest, un vrai de vrai, avec des personnages au design loufoque, une aventure absorbante, une prise en main plaisante et une bande-son fort agréable. Les petits nouveaux qui découvrent cette licence, eux, pénètrent dans un monde charmeur qui se lit et se vit comme un « livre dont vous êtes le héros ». Si nous devions résumer cette aventure en un seul mot : grandiose. Mélanger tradition et modernité, une idée de génie, merci Square Enix pour cette odyssée.
Ajout concernant la version européenne :
Square Enix a pris son temps pour sortir ce titre dans nos contrées et a ajouté certaines choses pour essayer de contenter les joueurs. Tout d'abord, l’édition occidentale a droit à un doublage en anglais uniquement qui, n'ayons pas peur des mots, tape sur le système. En plein combat, un compagnon répète sans cesse les mêmes phrases qui fatiguent grandement les esgourdes. De plus, les intonations ne collent pas forcément avec l'humeur des personnages exhibés à l'image. Ajouter des voix à un Dragon Quest, c'est comme mettre des merguez dans une bolognaise, ça n'a rien à y faire... Heureusement, nous pouvons aller dans les options pour baisser le volume et donc vivre cette aventure dans sa version originale à la sauce d'un vrai Dragon Quest !
Ensuite, nous avons une fonctionnalité pratique, le Sprint, qui permet de se déplacer rapidement pour les personnes qui sont pressées. L'avantage, c'est qu'une plaine (si nous oublions notre cheval) peut être traversée prestement. L’inconvénient, c'est l'envie d'utiliser cette touche n'importe où, n'importe quand. Dans les endroits plus confinés, c'est à éviter, la caméra a du mal à suivre, ce n'est pas la joie selon les situations. Disons que cette petite particularité doit être usée avec modération et à bon escient.
Les menus changent de tête également, les développeurs ont ajouté des images plus explicites au lieu d'avoir de petites icônes pour les armes et les équipements dans un écran plus large ; sait-on jamais, au cas où vous ne sauriez pas lire... Et une quête draconienne fait son apparition pour les hardcore gamers qui aiment les défis pimentés.
Dans l'ensemble, il y a du bon et du mauvais, mais l'expérience est identique à l'édition japonaise. Cette odyssée est prenante et divertissante, sans compter que les sous-titres français ne sont pas trop mauvais, bref, il y a de quoi bien s'amuser.
- Visuellement, c'est impressionnant
- La direction artistique
- Du tour par tour comme nous les aimons
- Nous laisser le choix de contrôler ou non nos compagnons
- Les mélopées tirées de la franchise
- La durée de vie, il y a de quoi faire
- L’amélioration de nos personnages, simple et efficace
- La touche Sprint, pratique selon les situations
- La quête draconienne, pour les aventuriers sans peur
- Une histoire palpitante...
- ... Mais super molle à démarrer
- Le doublage anglais, in-su-ppor-table !
- De légers défauts techniques pour chipoter
Commenter 11 commentaires
Par contre j'ai une question pour l'auteur, est ce qu'ils ont censuré le passage de la parade? Je sais que ça avait posé débat à sa sortie au japon vis à vis de la vision de l'occident sur le sujet.
Fichtre, j'ai bien lu le test, mais j'avais pas vu cette ligne.... bon ben on verra d'ici 2 semaines si ils ont censuré ou pas.
De quoi qui devrais être censuré? C’est quoi ce passage si infâme que la censure sorte de son trou puant ? :p