TEST - Dragon Ball FighterZ : Shenron a exaucé notre vœu

Le mode Histoire de Dragon Ball FighterZ est intéressant, et introduit un tout nouveau personnage, C-21. Qui ? Nous ne pouvons pas en dire plus, cela vous gâcherait complètement le plaisir de la découverte. En plus de la demoiselle, des clones de nos héros envahissent le monde de Dragon Ball. Une idée de génie qui permet d'affronter divers personnages pendant notre quête et éviter l'ennui.

Tout a été pensé pour satisfaire et divertir.

Notre petite odyssée se présente sous la forme d'une carte avec plusieurs adversaires exhibés. Le joueur a un objectif bien précis et se doit donc d'affronter tout un tas de guerriers pour progresser. Le jeu est plutôt lent à démarrer, les ennemis sont simples, et les combats sont un poil redondants. Mais plus nous avançons, plus nos opposants sont résistants, plus nous combattons et plus nos doigts se mettent à saigner. Plusieurs arcs sont accessibles et prennent énormément de temps à être clôturés. Pour le premier « monde », en fonçant le plus vite possible, comptez 5 bonnes grosses heures. Sauf que, en négligeant les affrontements, nous loupons certains passages clés qui apportent des détails, des explications sur certains points. L'envie de recommencer quelques phases se fait vite ressentir.

Chose agréable, tous nos héros ne sont pas débloqués d’entrée de jeu. Il faut achever certains modes pour obtenir de nouveaux combattants. Par exemple, les personnes n'ayant pas précommandé le titre et donc eu le code pour obtenir Son Gokû et Vegeta en Super Saiyajin God Super Saiyajin, vous pouvez souffler. Il suffit de vous rendre dans le coin « Arcade » et d'achever le tout en difficile pour les obtenir. Tout a été pensé pour satisfaire et divertir. Par ailleurs, le menu est assez particulier, puisqu'il n'y en a pas vraiment... Du moins, nous prenons le contrôle d'un petit personnage qui se balade dans un lobby afin d’accéder à divers modes. Des petits objectifs peuvent être accomplis pour récupérer des Zeni (la monnaie du jeu) ou encore des Capsules Z, afin de débloquer des petits bonshommes à croquer, des couleurs, des dialogues, etc. Le monde de Dragon Ball FighterZ est vaste, sans compter les combats sur la Toile, c'est un régale.

La bande-son, dans tout cela, est dans la veine des productions d'Arc System Works. Mais encore ? Du métal, du rock et des notes électriques qui retournent le cerveau. Nos amis ont eu carte blanche pour les musiques, ça pulse dans l'ensemble, bien que différents thèmes ne collent pas avec l'univers Dragon Ball. Les effets sonores reprennent les tons de l'animé et le doublage japonais est appréciable, les acteurs jouent merveilleusement bien pour satisfaire nos esgourdes, un délice. Parlons maintenant d'une chose qui fâche, la traduction française. C'est très, très moyen. Un hurlement « Hé » traduit en « oh bon sang », ou encore certaines phrases faisant passer nos personnages pour des demeurés. Whis qui (de base à une certaine prestance) rétorque en français, « Saluuut ? Son Gokû ? », alors qu'en japonais, cela donne quelque chose de plus soutenu « Son Gokû, est-ce que vous m'entendez ? », ou encore Bulma qui paraît arrogante, alors que ce n'est pas le cas dans la langue de Mishima ; avoir un fort caractère ne rime pas forcément avec vulgarité. Les « botter le cul bionique », « ma vieille », et bien d'autres choses auraient clairement pu être évités, et ne reflètent en rien la personnalité des protagonistes. Les noms ? Encore et toujours la même guerre... Il y a du progrès, mais par pitié Bandai Namco, arrêtez une bonne fois pour toutes avec « Buu enfant », ça pique la rétine et ça fait grincer les dents des fans de la licence.