TEST - Dragon Ball FighterZ : Shenron a exaucé notre vœu

La prise en main est sans aucun doute le point qui fait peur à énormément de monde. Et pour cause, lorsque le jeu a été présenté, une certaine folie se dégageait des vidéos promotionnelles. C'est speed et électrique, mais est-ce accessible ? Pour répondre avec un seul mot : oui. En effet, cette production a été pensée pour toucher un maximum de personnes, en passant par les petits et les grands, les newbies et les experts. En prenant la manette en mains, nous nous sommes rendu compte qu'il suffisait d'appuyer sur quelques touches pour enchaîner nos adversaires avec aisance. Néanmoins, un petit tour dans les allées du tutoriel pour comprendre un minimum les facettes de Dragon Ball FighterZ est nécessaire.

Des fans qui ont voulu rendre hommage aux nostalgiques.

Et pour cause, les développeurs se sont inspirés des perles des années 90 pour créer leurs propres univers et gameplay. Recharge de Ki en appuyant sur deux boutons tel qu'un Super Butôden... Transition de décors en expulsant un adversaire sur le rebord de l’écran comme Hyper Dimension... Encore une fois, ce ne sont pas des employés derrière un bureau qui se sont penchés sur le titre, mais des fans qui ont voulu rendre hommage aux nostalgiques en partageant leur vision plus moderne d'un jeu Dragon Ball.

Les fous du pad, eux, découvrent des commandes nerveuses qui permettent d'amorcer, à la suite, des combos, des attaques spéciales et des offensives explosives. Il est possible de casser la garde d'un opposant, de l'expulser dans les airs et de se téléporter pour ne laisser aucun répit. Une jauge de Ki est présente et se vide très rapidement. Ces experts se doivent alors de trouver un équilibre entre des coups légers, des assauts plus musclés et des moments fatidiques pour ne pas se laisser surmener. En outre, nous pouvons composer une équipe de trois personnages qui peuvent, durant un match, déclencher des boulettes titanesques en simultané. Bien évidemment, les changements de combattant sont possibles et permettent de récupérer de la vitalité, ou de continuer un enchaînement déjanté.

Les développeurs n'ont pas inclus les clashs d’énergie (où il faut bourriner une touche pour prendre le dessus) et c'est une bonne chose. Pourquoi ? Car ce genre de « délire » ralentirait complètement le rythme des combats. Arc System Works veut de l'instantané et du concret ; le Kame-Ha père/fils de Son Gohan surpasse le petit Big Bang Attack de Vegeta, cela va de soi. Et Shenron dans tout cela ? Car oui, en exécutant des attaques bien précises, nous récoltons les Dragon Ball, permettant d'exaucer un vœu (ressusciter un allié, augmenter sa vitalité, etc.). Pas de panique, le rythme est soutenu puisque le joueur a le temps de finir son combat bien avant de l'invoquer ; seuls les meilleurs arrivent à faire venir le dragon.

Concernant l’équilibrage, chaque personnage a son propre style de combat. Son Gokû est assez rapide, Gohan sous sa forme Ultime est plutôt posé et lent, Gotenks est complètement survolté, il y a vraiment de tout pour varier les plaisirs. De petits détails, bien pensés, nous ont grandement amusés. Par exemple, les camarades de Ginyû viennent prêter main-forte pendant un match, lorsqu'il y a un changement de corps avec un opposant, le commando d'élite reste en retrait quand c'est l'adversaire qui contrôle le commandant. Pour parler des protagonistes de seconde zone, tels que Tenshinhan, Krilin et Yamcha, ces derniers sont mis sur le devant de la scène et sont enfin honorés comme il se doit. Ils sont charismatiques et agréables en mains. À chaque nouvelle partie, nous n'avons qu'une envie, changer notre team pour jouer avec nos guerriers favoris.