TEST - Destiny 2 : faut-il craquer pour l'extension La Malédiction d'Osiris ?

La Malédiction d'Osiris inclut les « Assauts » Arbre de probabilité et Un monde fertile, qui permettent de retourner dans les simulations. Malgré tout, il ne s'agit que de dérivés des missions de campagne, et encore faut-il avoir la chance de tomber dessus dans la playlist du mode dédié. Finalement, qu'avons-nous encore pour nous occuper actuellement ? Les collectionneurs s'attaqueront au tableau, ou plutôt à la fresque, représentant 12 quêtes. Frère Vance garde bien au chaud les Prophéties oubliées, dont les versets sont à activer grâce à des matériaux pouvant être récoltés via différentes activités sur toutes les destinations. La tablette préparée peut ensuite être déposée dans la Forge infinie afin d'être transformée en arme légendaire. Ce concept de récompenses demande un investissement considérable (comprendre beaucoup de farming), mais vaut certainement le coup pour qui cherche à obtenir un arsenal plutôt particulier et qui s'éloigne un peu du stuff habituel.

Les collectionneurs s'attaqueront au tableau des armes.

Avec ce DLC, la limite de progression a été légèrement augmentée, passant de 20 à 25 pour le niveau et 305 à 335 en ce qui concerne la Puissance – mods appliqués. Sans se fouler, les joueurs n'auront aucun mal à franchir ces 5 niveaux, de même pour les points de Puissance, avec un gain de 15 à 20 points par la complétion des jalons octroyant des engrammes. Du reste, il suffira de suivre les objectifs ou venir à bout du Raid pour se positionner au cap maximum.

D'ailleurs, le nouvel Antre de Raid représente le seul véritable « défi » de cette extension, si nous pouvons le qualifier ainsi. Désigné comme un élément de Raid au départ, Bungie en a finalement presque livré un entier. Bien que les escouades repartent du même point de départ, à la surface de l'immense vaisseau en orbite de Nessos, l'aventure vaut le détour. Les joueurs vont ainsi découvrir d'autres aspects du bâtiment cabal, au plus profond du Léviathan. Cette activité ne mise pas sur la longueur (compter entre 1 et 2h), mais n'en reste pas moins au même niveau que la précédente. Le Dévoreur de mondes renferme plusieurs énigmes dans des zones visuellement agréables et détaillées, c'est là que nous pouvons voir où le travail de cette extension a été focalisé. Au moins, les Gardiens ne jurant que par le Raid ne seront pas déçus.

Côté multijoueur, de nouvelles cartes font leur entrée, trois plus exactement : Falaises radieuses (Mercure), Pacifica (Titan) et l'exclusivité PS4 Havre des Vers (Titan). Bonne nouvelle pour ceux qui aiment régler leurs comptes en PvP, ces maps sortent un peu du lot et offrent un excellent moyen de faire parler les balles. Elles alternent entre espaces ouverts et zones plus étroites, permettant de faire varier les styles de jeu. Mais la première semaine n'aura pas laissé beaucoup de choix au niveau de l'arsenal, puisqu'une seule arme de prédilection s'est démarquée : le Cristal de Prométhée, nouvel Exotique de ce DLC, a été livré avec un bug de taille infligeant beaucoup trop de dégâts aux ennemis pris dans son rayon. Étant donné qu'il est impossible de la désactiver, les développeurs ont tranché judicieusement en le rendant disponible pour tous auprès de Xûr. Le champ de bataille s'est mué en parties de laser game, et cela ne nous a pas déplu, bien au contraire. À noter qu'un patch temporaire a récemment été appliqué pour diminuer drastiquement la puissance de cette arme cheatée.