Destiny 2 : Bungie a livré le premier DLC de Destiny 2. Cette aventure supplémentaire est-elle à la hauteur de nos attentes ?
Une fois de retour au plus proche du Soleil, nous pouvons enfin contempler l'agréable vue qui se dresse à l'horizon. Cette joie semble toutefois éphémère, puisque nous réalisons vite que les étendues lointaines ne sont qu'illusion : la véritable zone d'exploration se dressant sous nos pieds se trouve être l'une des plus affreusement minuscules de l'univers de Destiny. Cet espace est tellement infime que le studio a désactivé l'invocation du véhicule d'usage (sauf une mission avec simulation de passereau, retour de la SRL ?) sans doute pour éviter que les joueurs n'en fassent trop vite le tour ?
Nous n'avons donc qu'une seule envie, tracer au plus vite...
Sur place, il y a donc quelques missions de patrouille, un seul Secteur oublié (à oublier justement) et un Évènement public loin d'être aussi « massif » que ce qui était annoncé par le studio. La configuration est plutôt bien pensée, avec deux ilots séparés par du vide, mais l'utilisation obligatoire des tremplins gâche le peu de plaisir, ces propulseurs donnant souvent la mort à ceux qui l'utilisent (et pas que sur l'event). Un mode Épique existe, mais il n'apporte pas vraiment de piment à l'activité.
Il n'y a donc pas de réelle exploration à proprement parler, sachant qu'il est impossible de rejoindre librement la Forêt Infinie, ce territoire tant plébiscité par les créateurs, sans lancer une aventure. Lesdites missions sont disponibles chez Frère Vance, dont les variantes Épiques avec modificateurs délivrent un challenge soutenu et une récompense méritée en cas de réussite. Ne vous laissez pas berner par le jeu, même si l'intitulé change, l'objectif ne varie jamais vraiment (Osiris l'avoue lui-même en commentaire, c'est dire !), à savoir s'immiscer dans une simulation et éliminer les ennemis afin de faire échouer l'expérience. Nous y avons notamment rencontré divers bugs, glitchs et soucis de réapparition à des endroits accessibles, mais apparemment pas prévus pour, nous obligeant à redémarrer la simulation. Et ce n'est là non plus pas une partie de plaisir, tant la distance éloignant les deux portails se veut des plus déplorables. Il était expliqué que l'agencement de cette forêt « infinie » obéissait à une structure presque procédurale, avec une variation des blocs de construction. Ce lieu peut surprendre de prime abord, mais il devient vite quelconque, voire lassant, l'environnement qui se dessine n'a rien d'excitant, et nous avons du mal à voir la réelle différence entre deux chemins de cette réalité potentielle. Les Vex nous ont habitués à mieux, avec notamment le Caveau de Verre sur Vénus, que les vétérans de la première heure regretteront amèrement.
Nous n'avons donc qu'une seule envie, tracer au plus vite afin de rapidement nous immerger dans un des mondes alternatifs recréés par la machine Vex. Un soin particulier a été apporté à ces simulations dont les portails sont les uniques clés d'accès : la Mercure du passé et celle du futur s'opposent sur des plans temporels et visuels dans un contraste saisissant, c'est du grand art. La vue offerte est à couper le souffle, entre l'époque où la planète n'était qu'un jardin vierge et florissant et celle de son extinction. Bien dommage que nous ne puissions sauter dans ces lignes temporelles quand bon nous chante. S'il veut y faire un tour, le joueur est invité à retirer son billet d'accès au Phare... qui d'ailleurs n'a rien à envier à la Tour ou au Domaine. Nous pensions que ses piliers seraient imprégnés d'une certaine dimension sociale, mais le voici relégué à un simple lieu de passage. Comme quoi, ce lieu « jadis » prestigieux a lui aussi perdu de sa superbe.
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