TEST- Deception IV: The Nightmare Princess - Le cauchemar continue ?

Le jeu ne trouve donc toujours pas son équilibre entre combats dynamiques et imprévisibles, et pièges aux effets prédéterminés dont il faudrait connaître tous les ressorts pour maîtriser le gameplay, préférant rester au milieu, pour une imprécision et une frustration toujours aussi présente. À noter que Velguirie peut désormais donner des coups de pied, pour sonner son adversaire et le faire reculer de quelques pas, une fonction elle aussi imparfaite en raison des déplacements chaotiques de l'héroïne et des adversaires, ainsi que de la difficulté à viser dans la bonne direction au bon moment. Fort heureusement, les nouveaux pièges et niveaux, relativement insolites et décalés, rappellent que l'expérience est avant tout là pour le fun, et qu'il est tout de même possible de trouver du plaisir en utilisant des pièges et combos malsains malgré des enchaînements ratés.

Il faudra s'investir de nombreuses heures, voire dizaines d'heures, pour débloquer tout le contenu qui peut l'être.

Pour ceux qui arriveraient encore une fois à passer outre tous ces défauts, le réel intérêt du mode Quête et de ses innombrables missions est que chaque niveau possède ses propres conditions de complétion, avec des objectifs annexes à remplir pour obtenir des bonus et pièges inédits. La rejouabilité est ainsi assurée, tout comme la "difficulté", car si les objectifs principaux sont souvent très accessibles, il faudra s'investir de nombreuses heures, voire dizaines d'heures, pour débloquer tout le contenu qui peut l'être.

Reste alors le cas du Studio Deception, un outil permettant de concevoir et partager ses propres niveaux personnalisés. Là encore, il faudra être téméraire pour créer ses tableaux, la faute à un générateur pas forcément très ergonomique et des possibilités créatives finalement pas si variées que ça. Même pour jouer aux niveaux des autres joueurs, il faut se donner du mal en téléchargeant les missions désirées, dont la classification ainsi que le rangement sont bien troubles, et les renseignements sur leur contenu bien pauvre et sans visuels. Il ne suffit donc pas d'un simple clic pour expérimenter ces niveaux originaux, mais comme avec tous les "contenus générés par les utilisateurs", il conviendra de compter sur l'investissement et l'originalité de la communauté pour faire des merveilles.