Tales of Xillia : Après deux ans d'attente, les aventuriers de Rieze Maxia sont enfin là !
L'originalité de ce Tales of Xillia est donc de nous imposer dès le départ de choisir entre Jude, un jeune garçon cultivé et timide, étudiant la médecine, ou Milla Maxwell, incarnation en femme de Maxwell, le Dieu à l'origine de toute chose dans Rieze Maxia. Au départ, le rôle de cette dernière semble se limiter à la destruction d'une arme surpuissante, la Lance de Kresnik, qui menace la sécurité de notre monde et qui est actuellement en cours de finition dans un laboratoire proche de l'université de Jude. Mais quand sa mission échoue, Milla perd les quatre esprits élémentaires qui l'accompagnaient, réduisant ainsi considérablement sa puissance, l'obligeant à se mêler parmi les hommes dont elles ne connait pas vraiment les codes sociaux (d'où quelques passages croustillants). Elle va ainsi emmener Jude dans une aventure pour retrouver ses pouvoirs et protéger le monde dont elle est à l'origine.
Difficile de reprocher quoi que ce soit à la narration.
Au fil de leur périple, les deux héros, qui n'ont à la base rien en commun, nouent une relation de confiance inédite et, surtout, rencontrent des combattants hauts en couleur. Petit à petit, un groupe de six personnages jouables se forme, intégralement composé de protagonistes attachants, à l'histoire travaillée, ce qui permet de découvrir une personnalité à chaque fois forgée par la riche histoire de Rieze Maxia. Très régulièrement, nous avons droit à des révélations sur le passé de nos combattants, élargissant alors la vision que nous avons d'eux, les rendant aussi plus attachants. Cela peut également briser la magie et la candeur de certains...
Car dans Tales of Xillia, tout peut sembler au départ être un univers bon enfant. Cependant, il n'est pas rare d'assister à quelques situations plus sombres, plus tristes, qui désenchantent un peu l'intrigue. Malgré tout, le ton reste globalement léger, avec de nombreuses pointes d'humour et des relations entre nos héros très soignées : en plus des cinématiques et dialogues obligatoires, il y a des saynètes à déclencher à notre guise, quand elles sont disponibles, pour des discussions au naturel au sein de notre groupe au sujet des évènements récents de l'histoire. En somme, la connaissance de notre groupe est aussi présente dans la trame principale que notre quête de sauvetage du monde, qui change souvent de forme et de cible, mais qui reste toujours passionnante, précise, intéressante et parfaitement construite. Avec un univers si bien façonné, des personnages parfaitement intégrés au scénario et un récit qui se fait naturellement, sans discussions techniques ou de longs écrits pour nous expliquer la situation, difficile de reprocher quoi que ce soit à la narration. Et ne craignez pas que la suite laisse un goût d'histoire non terminée, l’épopée pourrait très bien se terminer avec cet unique sans qu'aucun réel besoin de prolongement ne se fasse ressentir.
Pour ce qui est de l'utilité du choix de personnages, elle est à la fois limitée et intéressante. En effet, concrètement, seules deux à trois heures seront spécifiques à chaque scénario, mais étant donné que Milla et Jude sont quasiment tout le temps ensemble, avec, très vite, la possibilité de choisir son leader lors des phases d'exploration et de combat, la très grande majorité de l'histoire est commune, les mécanismes de jeu aussi. Néanmoins, cette option a pour mérite de mettre clairement sur un pied d'égalité une déesse et un sympathique écolier, qui n'ont à la base rien en commun, ce qui joue clairement dans notre compréhension des personnalités des héros et leur place dans l'histoire. Cela permet également de justifier plus facilement la séparation de notre groupe à plusieurs reprises. En outre, nous avons là non pas deux aventures distinctes à jouer obligatoirement, mais une parfaite incitation à prendre part à une seconde partie, où quelques évènements supplémentaires nous seront contés pour un aperçu encore plus global de notre quête et de nos personnages.
Commenter 9 commentaires
Mais j'aurais voulu la Vo quoi... A chaque fois on fais des pieds et des mains pour l'avoir a chaque fois on nous dis " on vous à entendu " et a la fin Finger in the Ass...
Je n'ai fais que vesperia (pas encore fini) et eternia (en cours)
Merci pour le test, je le prendrais quand j'aurai fini graces.
Sinon très bonne note, 17/20 c'est très bien ! (Je l'ai déjà fini ainsi que Tales of Xillia 2 )
http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... veau/68230
"Retour à un état précédent après un déclin : Un renouveau de succès."
Le JRPG est un peu en déclin, TOX revient aux bases pour en faire du très bon, je vois pas le soucis
C'est clair que 11/20 en graphisme c'est pas génial mais les graphismes s'encre tellement dans le jeu que la note final n'en pâti pas et c'est très bien ! J'espère que le 2 sera aussi bon et que le symphonia sera un bon portage HD
En attendant le final XV qui va peut être redéfinir les codes ... (Qui sait...)
Merci monsieur Keberos
Pour moi XV s'inscrit plus dans un Action RPG, un genre qui me dérange pas, mais un vrai bon RPG classique de temps à autre, ça fait vraiment du bien. Pour les graphismes, c'est autant pour l'esthétique perfectible et les textures vraiment datées que pour les environnements redondants (les havres identiques, toutes les zones sauvages quasiment pareilles). Mais c'est pas ça qui importe, ça rentre que très peu en compte dans la note finale sur ce coup là, c'est pas un jeu basé sur la technique précise, plus sur l'ambiance ^^
Je regrette pas mon achat en tout cas, encore un Tales Of de réussi.
Après comparer un FF à un Tales Of c'est un peu compliqué je trouve. Mais si on devait comparer les deux je dirais que par rapport à l'univers, à l'ambiance et au système de gameplay sur cette génération je choisi les Tales Of sans aucune hésitation. Je les trouve bien plus approfondis et intéressants que les derniers FF qui sont tout au plus moyens.
Mbref merci pour ce test complet.
Peut tu le comparer ou des +/- par rapport à ToG f ?
merci.