TEST - Assassin's Creed Origins : faut-il craquer pour l'extension The Hidden Ones ?

En janvier dernier, Ubisoft a sorti la première extension d'Assassin's Creed Origins, son Action-RPG en monde ouvert, baptisée The Hidden Ones et vendue 9,99 € pour les non-possesseurs du Season Pass. Nous sommes retournés dans l'Animus après déjà plus d'une centaine d'heures de jeu et avons parcouru les nouvelles zones disponibles en long et en large. C'est pourquoi nous vous livrons aujourd'hui notre avis. Prenez garde, si vous n'avez pas terminé le scénario de base, certains éléments évoqués pourraient potentiellement vous gâcher des moments de l'expérience. C'est parti !

Rien ne justifie réellement de passer à la caisse.

Assassin's Creed Origins

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Faisant suite à une quête bonus ajoutée par les développeurs, The Hidden Ones commence quatre ans après, en 38 av. J.-C., par la réception d'une lettre de Tahira, membre de Ceux qu'on ne voit pas dirigeant les opérations sur place. Dans celle-ci, elle nous demande de venir dans la péninsule du Sinaï, car deux membres de la récente Confrérie ont été tués. Les Romains ont en effet décidé de s'approprier le pays de la turquoise et la rébellion gronde, dirigée par un certain Gamilat, allié de circonstance au caractère bien trempé.

Côté mise en scène, l'introduction est vraiment une réussite, tout en simplicité. Hélas, nous ne pouvons pas en dire autant de l'ensemble du scénario proposé, qui s'inscrit au final dans ce qui a été fait avec le jeu de base, avec un manque de développement flagrant. Pour élaborer un peu plus, le général Rufio convoite la région au nom de l'Ordre et nous devons abattre trois de ses lieutenants si nous voulons qu'il se montre enfin au grand jour. Rien de bien fou, surtout que le développement de ces nouveaux antagonistes est des plus sommaires. Ils ne resteront pas dans nos mémoires. Même les scènes dans la White Room n'ont rien d'exceptionnel, mais restent sympathiques, et figent juste dans le marbre le conflit désormais millénaire entre la Confrérie et l'Ordre, peu importe le nom que les deux entités peuvent arborer. Bien que quelques rebondissements aient lieu, rien ne justifie réellement de passer à la caisse, surtout que la bande-annonce de lancement résume très bien la majorité de l'extension, un peu trop même... Les fans du lore pourront au moins comprendre d'où vient le Crédo, élément plus que central de la franchise, mais qui aurait probablement mérité un meilleur traitement dans la forme. Par contre, n'espérez pas une quelconque avancée dans le présent, l'hélicoptère se fait toujours attendre...

Petit saut dans le temps oblige, Bayek a refait sa garde-robe et arbore désormais une nouvelle tenue où le logo de la Confrérie égyptienne est visible. Oui, enfin nous avons un minimum l'impression de jouer un Assassin, même si du côté du gameplay tout reste identique au jeu de base, ce qui est parfaitement logique et loin d'être un reproche. Aya a également reçu une superbe tenue, qui la fait se rapprocher du design de la statue du deuxième opus, dommage de ne pas pouvoir l'incarner cette fois. Pour ce qui est du nouveau terrain de jeu introduit, le Sinaï, cette nouvelle région est composée de quatre zones (Nome de Klysla, Nome d'Arsinoe, Nome de Madiama et la Mer Rouge) de tailles tout à fait correctes pour une petite extension de la sorte, même si la dernière n'est pas celle où nous avons passé le plus de temps, zone maritime oblige. Le dépaysement entre le Nord et le Sud de cette région est bien présent et il va sans dire que les décors sont encore une fois de toute beauté, c'est après tout le point fort du jeu, de quoi se faire plaisir avec le mode Photo. Entre désert, oasis et zones rocheuses, nous en avons encore pris plein les yeux. Mentions spéciales au Mur du Prince et à la Pyramide d'Amenmes.