Alan Wake : Au terme de cinq longues années de production, Remedy est apparemment parvenu à une excellente fin. Le dénouement d'un travail long et acharné sera bientôt disponible dans vos magasins habituels. Amis cardiaques ou kénophobes, abstenez-vous...
Aussi pesant qu'un Dead Space, et aussi captivant qu'un bon livre de Stephen King, avec ce titre Remedy vient d'offrir, au bout de cinq années de travail, un jeu au gameplay original.
Alan Wake, se présente exactement de la même manière qu'un thriller anglais. L'histoire semble être volontairement de plus en plus captivante au fil des pages chapitres. La narration de l'histoire se fait d'une manière tout à fait exemplaire et c'est Alan Wake, en personne, qui nous la raconte, dans un parler littéraire et plaisant à écouter.
Une façon originale de tuer ses ennemis
Nous débutons donc cette incroyable aventure avec une simple lampe torche. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans Alan Wake, les lampes sont tout aussi efficaces, voire plus, que les armes traditionnelles.
Afin de terrasser ces braves possédés, il faudra, dans un premier temps, les éclairer quelques secondes afin de les rendre vulnérables. N'importe quelle source de lumière, ou de chaleur, les rend aussi fragiles qu'une biscotte et c'est donc après avoir éclairé les vilains quelques secondes, que nous pouvons nous amuser à les plomber.
En plus du cycle "éclaire, tire, éclaire, tire", sachez qu'il est aussi possible d'esquiver à tout moment, en appuyant simplement sur LB. Les munitions se faisant parfois volontairement rares, il est possible, et même conseillé, de courir au loin pour se mettre à l'abri dans une source de lumière (point de lâcheté face à des méchants si ombrageux).
l'IA semble être plutôt développée et les tueurs de l'ombre ne vous attaqueront pas si vous êtes à proximité d'une quelconque source de lumière. De même, certains tenteront d'attaquer, sournoisement par-derrière tandis qu'un de ses camarades fera de même par devant. A croire qu'ils travaillent par équipe.
Le bestiaire comporte une demi-douzaine d'espèces différentes avec, chacune, une caractéristique propre. Allant du possédé basique, au possédé grand, fort, costaud, avec une tronçonneuse, il ne faudra jamais aborder les combats de la même manière.
Les phases de conduite, quant à elles, sont plutôt banales. II est souvent possible de pouvoir conduire un véhicule afin de traverser de longues distances. La conduite reste arcade, et parfois agaçante, car la voiture à une fâcheuse tendance à patiner. Le côté sympathique c'est qu'il est possible d'utiliser les phares pour se débarrasser plus facilement des possédés.
La prochaine fois, il viendra en voiture...
Savoir utiliser les divers éléments présents dans le décor est primordial. Comme dit précédemment, toute source de lumière, ou de chaleur permet d'économiser des balles, en tuant indirectement les petits sournois. De plus, n'hésitez donc pas à éclairer autour de vous avec votre torche car cela permet, parfois, de découvrir des inscriptions réactives à la lumière. Ainsi, des flèches se dessineront pour vous mener à une caisse de munitions.
Au fur et à mesure de l'aventure, nous aurons la chance de trouver plusieurs types d'armes sur notre chemin. Revolver, fusil à pompe, carabine, feux à main, grenades incapacitantes, et le best du best, notre ami le lance-fusée. Il est rare de trouver des munitions pour ce petit bijou, mais sachez profiter de l'instant où vous collerez une fusée dans un petit tas de démons. Allez hop, strike !
Bon mais pas exempt de défauts
Le côté sombre du titre réside peut-être dans une multitude de petits défauts, qui ne passent pas toujours inaperçus.
L'absence d'une jauge de course, afin de nous indiquer combien de temps nous pouvons encore courir, reste agaçante.
Si le titre brille par son ambiance pesante, et sa capacité à faire peur, les combats sont trop souvent répétitifs. Cela dit, cette récurrence pourrait paraître lassante, mais sachez qu'en 12 heures de jeu environ, aucun instant de répit ne nous a laissé la possibilité de nous poser la question.
Enfin, il semblerait que, outre la possible lassitude, les combats soient parfois frustrants. Se faire attaquer de tous les côtés pourrait être une source de plaisir s'il était permis d'user de coups circulaires à la Chuck Norris pour se débarrasser de tout le monde. Comme ce n'est pas le, cas, il est donc parfois difficile de se concentrer sur un seul possédé, de l'éclairer et de le zigouiller sans se faire attaquer par derrière. De même, la chasse aux corbeaux est parfois agaçante car il n'est pas rare de se faire attaquer par une horde de corbeaux, pendant que nous sommes focalisés sur un autre combat.
Malgré cela, Alan Wake sait se faire pardonner ses quelques défauts par son côté globalement exceptionnel. Progresser dans une aventure n'aura jamais été aussi plaisant, et éliminer des monstres aussi pesant.
Commenter 13 commentaires
J'ai déjà bien quatre heures de jeu et je me régale.
Comme il est dit dans le test n'hésitez pas à contempler les paysages sur les passages de jour comme ceux du début sur le bateau ou sur l'ile
De quoi nous faire attendre Red dead rédemption
J'aimerais avoir votre avis quant à l'ambiance du jeu. J'ai essayé de donner un avis objectif, mais pour ma part, seuls certains passages sont effrayants.
En revanche, j'ai récolté quelques avis sur le net, et la plupart des gamers semblent ravis, et effrayés.
Qu'en pensez vous? Dead spacique ou pas?
A acheter les yeux fermés
Le jeux a l'air très bien!
Quelqu'un la?