TEST - AereA : un énième Action RPG dans nos machines

Bon, les graphismes et la bande-son n'ont pas été très gentils avec nous, espérons que le gameplay se montre plus clément. Alors, par quoi commencer ? Les combats ? La gestion du héros ? Les différences des personnages ? Peu importe, dans tous les cas c'est assez décevant. Déjà, pour quatre personnages, il y en a trois qui sont à distance et un seul au corps-à-corps (de plus ce dernier est avantagé pour récupérer les notes de musiques, qui correspondent à la monnaie du jeu, en multijoueur). Ensuite, il n'y a pas vraiment d'enjeu dans les combats, car c'est vraiment trop facile. La majorité des monstres se fait tuer en un coup et nous inflige à peine des dégâts, même les boss peuvent se faire abattre d'une seule technique si les critiques passent au bon moment. M'enfin, expliquons un peu comment gérer nos personnages.

Il n'est pas permis d'attaquer en reculant ou autre, et pour ce style de jeu, c'est embêtant.

Nos héros ont des caractéristiques de bases qui augmentent avec les niveaux gagnés. Il y a deux barres d'expériences, une pour le joueur et une autre pour son arme appelée niveau d'instrument. Ce dernier nous octroie des points à chaque montée que nous pouvons utiliser dans les statistiques que nous désirons (mais avouons-le, l'attaque et la précision sont sûrement les seules caractéristiques utiles dans le jeu). Ce genre de système n'est pas révolutionnaire et fonctionne plutôt bien en général... Sauf qu'ici, comme il n'y a pas de difficulté, et que les stats de base sont assez bonnes, utiliser les points d'instruments équivaut à utiliser un god mode, et enlève encore plus l'intérêt des combats. Chaque héros obtient plusieurs  techniques uniques, mais seulement trois peuvent être équipées. Là encore, si tout n'était pas aussi facile, cela aurait été intéressant de les utiliser.

Passons à la bataille ! Nous pouvons attaquer, taper, utiliser des techniques, frapper, utiliser des objets et cogner. Pas de possibilité de se défendre ou d'esquiver (de toute façon ça ne sert à rien). Bien que les ennemis soient en mousse, et les boss en sucre, l'un des détails qui rendent le jeu encore plus simple est le fait que les attaques à distances transpercent les ennemis (sans aucune capacité spéciale). Du coup, les groupes d'ennemis se font laminer parfois par un seul tir bien placé. Petite note, les projectiles se font par contre arrêter par nos coéquipiers... Si un ami est placé entre nous et la cible, notre tir n'atteindra pas l'ennemi et sera stoppé par le personnage... encore un avantage pour le héros dans la mêlée. Encore un petit bémol (oui, il y en a encore), il n'est possible de viser que dans la direction de course. Il n'est pas permis d'attaquer en reculant ou autre, et pour ce style de jeu, c'est embêtant. Des objets sont aussi disponibles et nous pouvons en avoir jusqu'à quatre dans notre inventaire. Il y en a de tous types, pour se soigner, récupérer du mana, infliger des altérations, etc. Ils sont disponibles à l'achat dans la boutique si nous avons récupéré les bouquins correspondants.

Mais AereA, ce n'est pas que des combats à dormir debout, c'est aussi de l'exploration ! Enfin, c'est vite dit, car même cet aspect est bancal. Alors oui, il y a plusieurs endroits à découvrir pour trouver des tomes qui débloqueront des objets à acheter, mais là encore, la façon d'évoluer dans les donjons est ridicule. Pourquoi ? Parce que mettre un levier à activer pour ouvrir la porte de la même salle, qui donne accès directement à un autre levier pour ouvrir la deuxième porte de la salle précédente, et ceci pendant la totalité du jeu, c'est un peu de la fainéantise et le côté « énigme » est inexistant. Pour couronner le tout, à chaque activation d'ouverture de porte, une animation est jouée pour nous montrer laquelle a été ouverte, ce qui doit prendre la moitié de notre temps de jeu quand nous sommes en donjon.