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Abzu art

TEST - ABZÛ : voyage poétique express en milieu aquatique

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Abzû : La Plongeuse nous livre enfin son étonnant voyage, entre poissons amicaux, couleurs vives et méditation sous-marine.

Inutile de se le cacher, ABZÛ se place directement dans la droite lignée des « jeux à ambiance », ceux pour qui le concept d'affichage tête haute et d'indications textuelles n'existe pas.

Nous y incarnons ainsi un être qui, lors de la promotion, se fait appeler la Plongeuse, mais dont le nom où l'identité ne sont jamais donnés lors de l'aventure. L'aventure débute au beau milieu de l'océan, et se déroule principalement sous l'eau, dans des décors sous-marins. Notre exploration se laisse guider par la géologie des fonds sous-marins et les « portails » que nous arrivons à ouvrir en récupérant de petits modules jaunes sous la surface.

Où allons-nous ? Que sont ces petits appareils ? Qui sommes-nous ? Quel est le sens de la vie ? Voilà autant de questions que nous allons nous poser au fil de l'expérience. Mais cette aventure basée sur son atmosphère arrive-t-elle à nous transporter ? La réponse dans notre test !

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Par où commencer ? Par le gameplay serait probablement la meilleure option, étant donné qu'il s'agit de l'aspect le plus objectivement critiquable d'ABZÛ. Le concept est des plus simples, mais se montre très vite simpliste. Nous pouvons donc déplacer notre Plongeuse et la caméra librement, avec la possibilité de nous donner une petite accélération ponctuelle en effectuant trois mouvements à la suite dans le bon rythme : cela a au moins le mérite d'occuper les mains autrement qu'en déplaçant systématiquement les joysticks.

Le gameplay est surtout là pour être au service d'un univers.

ABZÛ E3 2016 (6)Un bouton d'interaction permet lui de rentrer en contact avec les rares éléments de l'environnement qui le permettent, comme les modules robotiques jaunes à réveiller et à utiliser sur des décors naturels à « ouvrir ». À part ça, nous pouvons communier avec les plus gros poissons en nous accrochant à leur nageoire, pour suivre leur route ou les amener avec nous (ce qui ne sert à priori, dans un cas comme dans l'autre, concrètement à rien), activer des portails libérant de nouvelles espèces marines, collecter des coquilles ou méditer sur des statues ancrées dans le sol, afin de laisser notre esprit divaguer de poisson en poisson, pour mieux découvrir les espèces.

Sans trop vous en dire sur la fin, le dernier tiers apporte quelques nouvelles mécaniques ponctuelles supplémentaires, qui collent parfaitement au rythme imposé par la narration. Tous ces petits points sont en revanche très mineurs en termes de temps de jeu, par rapport aux moments simplement faits de déplacements sous l'eau. Le système de jeu se veut donc très épuré, relativement maniable une fois ses repères trouvés, bien que la gestion automatique de la caméra aurait pu être plus intelligente. Mais dans des environnements finalement assez étroits, que nous explorons les uns après les autres d'à peu près la même manière, la plupart du temps, il y a une redondance qui se remarque très vite.

Vous l'aurez compris, sans briller ni passionner, le gameplay est surtout là pour être au service d'un univers, d'une atmosphère, d'une ambiance.

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