TEST - Spec Ops: The Line - La bonne ligne de conduite ?

Côté graphismes, Spec Ops: The Line ne brille pas vraiment par sa qualité technique, ni même par la diversité de ses décors. Certes, le résultat est des plus corrects, avec une qualité générale qui ne dérange pas, des animations réussies, des tempêtes de sable très impressionnantes, des visages assez détaillés ou encore des effets en tout genre vraiment bien faits, mais des défauts indéniables comme un temps de chargement de textures parfois trop long ou un sens du détail assez léger viennent quelque peu ternir le tableau. Pas de catastrophe, mais pas de franche réussite non plus.

Le titre se rattrape malgré tout avec brio avec sa bande-son, notamment sur ses doublages, de qualité égale en Français et en Anglais, la possibilité nous étant donnée de choisir la langue de nos soldats. La présence d'une radio émettant en permanence à Dubaï nous permet aussi de nous dandiner parfois au rythme de quelques chansons habilement placées lors des combats, ou de profiter des commentaires acerbes des quelques ennemis principaux qui nous menacent indirectement par ce média. De ce côté-là, rien à signaler, tout à saluer.

Terminons par les trophées et succès du jeu. Tous reliés à l'aventure en solo, ils n'ont vraiment rien de compliqué, si ce n'est terminer l'aventure en difficulté extrême, difficulté à débloquer en finissant le jeu en difficile. Des trophées liés au nombre d'ennemis tués ou aux choix effectués nous obligeant quant à eux à faire l'aventure au moins deux fois, mais étant donné que la difficulté maximale ne peut être choisie au départ, il vous faudrait au minimum deux parties pour obtenir le précieux platine ou 100 %. En moins de quinze heures, vous aurez donc facilement obtenu le sésame.