TEST - 1954: Alcatraz - La grande évasion du point & click ?

L'aventure débute dans la prison de Joe, avec une courte séquence pour apprendre les bases du gameplay. Comme dans tous les point & click, la souris est l'outil à tout faire, avec le clic droit pour observer un objet ou un élément du décor, et le clic gauche pour interagir. Le menu s'ouvre grâce à la molette ou en faisant glisser le curseur sur la gauche de l'écran.

Les habitués du genre ne se creuseront pas beaucoup les méninges pour trouver la solution et avancer dans l'histoire. 

D'emblée, ce dernier n'est pas ergonomique pour un sou. En effet, lorsqu'il faut interagir avec un élément sur le côté gauche, il est fréquent d'ouvrir le menu au lieu de sélectionner l'objet voulu. Une chose problématique, qui sera récurrente tout au long du jeu. Idem pour utiliser un objet de l'inventaire sur un élément du décor : le menu occupant un bon tiers de l'écran, il faut bien le déplacer sur la droite pour faire disparaître le menu, puis le ramener sur la gauche pour l'utiliser. Une manipulation fastidieuse et vite agaçante. De plus, les icônes des objets de l'inventaire ne sont pas du tout claires, et il convient de repasser dessus avec la souris pour se rappeler de quoi il s'agit, notamment avec Christine qui transporte de nombreux papiers.

En théorie, 1954: Alcatraz permet de passer de Joe à Christine d'un clic pour effectuer diverses interactions avec chacun des personnages, l'un étant en prison et l'autre en ville. Cela est en effet possible, mais ne sert strictement à rien. S'il était logique de s'attendre à des énigmes nécessitant d'effectuer des actions avec l'un qui auraient des répercussions directes sur l'autre, il n'en est rien, sauf à deux moments de l'aventure. Au lieu de cela, les évènements se déroulent d'un trait avec Joe, puis le jeu passe automatiquement à Christine, et ainsi de suite. La difficulté en prend donc un coup, et les habitués du genre ne se creuseront pas beaucoup les méninges pour trouver la solution et avancer dans l'histoire.