Attention les yeux...
Terminons par l'aspect graphique et sonore. Techniquement, le résultat est clairement indigne des consoles de nouvelle génération et des ordinateurs personnels modernes, avec des effets de pluie risibles, des terrains mornes, sans vie et "plats", et surtout des joueurs modélisés à la truelle. C'est simple, même de loin, ils ne donnent aucune impression de réalisme, avec des animations rigides, répétitives, des visages méconnaissables (même avec la distance de la caméra), et des contacts entre joueurs ratés. Inutile de chercher pourquoi il n'est pas possible d'effectuer de ralenti sur les actions... Au final, à quoi bon se payer les licences des ligues si ce n'est même pas pour proposer des joueurs au faciès décent ? Ajoutez à cela les bugs précédemment évoqués, qui gâchent le plaisir de l'expérience, et vous obtenez une belle bouillie graphique. Fort heureusement, les commentaires d'Éric Bayle et Thomas Lombard permettent enfin d'apporter un peu de corps à l'expérience, avec des paroles crédibles, justes, bien que pas assez présentes et trop peu variées.
Vous l'aurez compris, il n'y a malheureusement pas grand-chose à sauver de ce Rugby 15, qui même en sortant sur consoles de nouvelle génération n'arrive pas à dépasser ce que HB Studios proposait... il y a quatre ans. Graphiquement à oublier, techniquement à jeter, vide de contenu, dénué de jeu en ligne, le titre réussit même à oublier l'esprit tactique de la discipline en proposant un gameplay marqué par quelques tares qui gâchent l'expérience, malgré quelques bonnes idées. Reste alors les quelques licences officielles, les commentaires, et le plaisir coupable de s'amuser avec les défauts systémiques du jeu pour se contenter... Ou alors replongez-vous dans Rugby World Cup 2011, finalement pas si démodé que ça par rapport ou celui-ci, ou même vers Jonah Lomu Rugby Challenge 2, loin d'être idéal, mais clairement plus réussi, malgré les années qui passent.
- Quatre des grands championnats présents
- Un jeu de rugby, une belle intention...
- Ludique malgré lui
- Le peu de licences officielles
- Des graphismes, des animations et une gestion des collisions ratés
- Les plaquages par des hommes invisibles
- Les passes folles
- Les joueurs plus rapides qu'Usain Bolt
- L'esprit tactique oublié
- L'absence de multijoueur en ligne
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