TEST - Puppeteer : la vie ne tient parfois qu'à un fil

Sur son chemin pavé de moult embûches, Kotaro va bien évidemment rencontrer une tonne de bestioles plus récalcitrantes les unes que les autres. Point de vue bestiaire, Puppeteer n'offre pas beaucoup de résistance et encore moins de variété dans la catégorie des ennemis de base. En revanche, les boss représentent le nerf de la guerre et il n'y a guère le temps de s'apitoyer sur leur sort. Effectivement, la plupart des portions se terminent sur une joute épique, dans laquelle il convient de trouver la faille - avec des compétences dédiées - pour terrasser le vilain. Au vu de la galerie haute en couleurs que propose le bijou de Japan Studio, il n'y a pas la place pour l'ennui.

Quand les voyages sont si bons, ils sont généralement trop courts...

S'il fallait trouver et cibler un défaut à Puppeteer, c'est très probablement la répétition de certaines situations qui fait tâche. Allant de pair avec l'évolution limitée et (trop) rapide de Kutaro, cette ombre au tableau reluisant partout ailleurs peut faire grincer quelques dents. Pour illustrer ce constat, nous pourrions citer ces phases de courses folles à la Sonic ou encore ces boss quémandant exactement les mêmes mécanismes. Un peu comme si vous étiez en face du même monstre, mais avec une skin différente.

Qu'à cela ne tienne, ces quelques redites ne devraient pas amoindrir l'expérience générale, qui se boucle en 7/8 heures en ligne droite (les plus jeunes mettront plus de temps). Ajoutez à cela toutes les têtes à trouver et collectionner, les niveaux bonus cachés et vous obtiendrez une durée de vie dans la moyenne actuelle, sauvée au strict minimum par une replay value somme toute assez limitée. Quand les voyages sont si bons, ils sont généralement trop courts... Rappelons tout de même que Puppeteer n'est pas vendu plein pot.