Puppeteer : Un jeu à en perdre la tête ?
En apparence, Puppeteer se présente comme un basique jeu de plateforme teinté d'un chouïa d'action. En substance, il est bien plus que cela. Grosso modo, le but est de récupérer tous les fragments de la Pierre de Lune Noire, lesquels sont répartis dans sept actes composés de trois rideaux - ou niveaux pour les intimes et en changeant deux lettres. Côté maniabilité, elle fait beaucoup penser à du LittleBigPlanet, pour la simple et bonne raison que les mimiques, les animations et le feeling qui en découle sont quasi analogues. Alors, du coup, qu'est-ce qui apporte vraiment de la valeur ajoutée ?
Les couvre-chefs ne sont là que pour activer certains passages n'afférant presque jamais à la quête principale.
Sans surprise, la paire de ciseaux magique devient très vite le cœur du gameplay de Puppeteer. Bien plus qu'un simple ustensile de combat (elle découpe tout ce qui possède la mauvaise idée de vouloir du mal à Kutaro), l'accessoire se révèle très vite en qualité de meilleur allié pour se balader dans les décors, verticalement comme horizontalement. Car aussi improbable que cela puisse être, les coups de Calibrus permettent de rester quelques secondes en l'air et, par extension, d'avancer en utiliser les différentes textures qui s'offrent à ses lames. Un peu compliqué de loin, mais pas tant que ça manette en mains.
En plus de Calibrus, Kutaro a la faculté de porter plusieurs têtes, provenant de tout le folklore que les environnements ont à offrir (squelette, araignée, train, gargouille,...). En revanche, si vous pensiez qu'un pouvoir utile à la progession était de mise pour chacun, il va falloir vous raviser. Plus esthétiques qu'autre chose et matérialisant la jauge de vie (trois casques qui remplacent alors les éternels cœurs), les couvre-chefs ne sont là que pour activer certains passages n'afférant presque jamais à la quête principale. C'est dommage, tant la profondeur générale aurait pu en sortir grandie. Pour compenser cela, Kutaro reçoit petit à petit de puissantes compétences, du moins, jusqu'à un certain moment. Passé ce dernier, le héros improbable n'évoluera plus d'un iota.
Pour voir le clap de fin d'une séquence, il s'agit donc de faire appel aux prouesses du garçon devenu morceau de bois, en sachant qu'il est toujours aidé par un acolyte de fortune (l'impertinent Yin-Yang au début, la casse-bonbon Princesse du Soleil ensuite). Son objectif à lui est de nous aider à dénicher des trésors (en lui faisant parcourir l'écran grâce au stick droit), tout en faisant la conversation tout au long de nos pérégrinations. Il peut d'ailleurs être contrôlé par un autre joueur qui, il faut le dire, n'aura pas grand-chose à se mettre sous la dent. Quoi qu'il en soit, c'est sympathique pour s'organiser quelques sessions à plusieurs, sous fond de spectateur à inviter sur scène pour qu'il participe aux débats (parfait pour un papa et son fils par exemple).
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