Prey : Comment se présente le prochain FPS d'Arkane ?
À quelques semaines du lancement de Prey, encore très mystérieux, nous avons eu l'occasions de nous plonger quelques heures dans ce FPS signé Arkane. L'occasion, surtout, de découvrir l'introduction et les premières minutes démarrant cette aventure a priori prometteuse. Nous sommes, dans tous les cas, conquis par ce que nous avons vu, même s'il reste encore beaucoup à découvrir. Cela tombe bien : tout le monde aime les surprises.
Le savoir-faire d'Arkane.
L'idée n'étant aucunement de gâcher l'intrigue de ce Prey, nous mettant dans la peau de Morgan (garçon ou fille, mais c'est juste une skin), force est de reconnaître qu'elle rappelle autant les films The Thing (l'entité extraterrestre, l'ambiance flippante qui en découle) que The Truman Show (le complot entourant le héros ou l'héroïne). Cela devrait augurer une intrigue riche et complexe, nourrie par une narration donnant envie de déambuler dans les environnements de Talos I (dont nous jugerons les graphismes au moment de la sortie). À ce titre, personne ne sera surpris par la présence de nombreux collectibles permettant d'en apprendre plus sur ce qui se passe. Sur ce point, nous retrouvons clairement la patte Arkane.
Sinon, Prey prend les allures d'un FPS assez complexe, finalement plus proche d'un Deux Ex ou d'un BioShock que d'un Dishonored. En effet, Morgan peut bien évidemment apprendre des compétences – humaines et extraterrestres (nous n'y avons pas eu accès) – pour avancer sereinement et certaines aideront à tirer profit des décors. Par exemple, il sera autant possible d'ouvrir une porte en trouvant la carte d'accès qu'en dénichant un chemin annexe, nécessitant parfois une aptitude clé. Un choix de l'approche qui assure une certaine variété. Dans le même ordre d'idée, l'exploration libre sera à la discrétion de chacun : pour tout découvrir, il faudra s'employer. De temps en temps, il faudra passer par des phases de hacking, prenant la forme d'un mini-jeu où il faut aller rapidement à un point en évitant de toucher les murs (qui ralentissent).
Du côté de l'action, Prey s'appuie tout d'abord sur une jauge d'endurance à gérer, limitant les actions et imposant un certain sens du timing. Le bestiaire promet d'être aussi effrayant que varié, même si nous n'avons vu que des sortes d'araignées capables de se dupliquer et des gros monstres déjà plus récalcitrants (et puissants). Pour se défendre, Morgan pourra compter sur une clé à molette, des armes exotiques (comme celle qui fige les ennemis en lançant de la mousse qui se durcit) et plus conventionnelles (un fusil à pompe).
Autant dire que Prey, qui a connu un développement chaotique, il faut le rappeler, s'avance sous les meilleurs auspices. Déjà parce qu'il se différencie suffisamment d'un Dishonored pour prouver le savoir-faire d'Arkane. Ensuite parce qu'il semble offrir un univers futuriste – mais pas tant que ça – donnant envie de percer ses secrets. La recette est vieille comme le monde. Qu'importe tant qu'elle fonctionne.