PREVIEW - Warhammer 40,000: Dawn of War III - Retour aux combats à grande échelle pour le troisième opus de ce RTS
par Guillaume A. , Eric de BrocartWarhammer 40,000: Dawn of War III : Après un excellent Total War, Warhammer revient avec un nouveau Dawn of War. Voici nos premières impressions après 50 minutes de jeu
La licence Warhammer est toujours active et le succès de l'épisode Total War: Warhammer montre qu'elle est toujours très populaire. Avec l'arrivée d'un troisième Dawn of War, les fans amateurs de RTS trépignent de joie et d'impatience, avec raison. Pendant cinquante minutes, nous avons incarné les Space Marines, le temps d'une mission, pour contrecarrer les plans des Eldars.
La partie commence avec le briefing de la mission, que nous ne spoilerons pas, détaillant les divers objectifs et sous objectifs. Certains sont facultatifs, mais les remplir facilite le déroulement du reste de la mission. L'un d'eux est limité dans le temps et le rater accroît la difficulté en provoquant l'arrivée d'un nouvel objectif qui consiste à devoir rattraper rapidement l'erreur, sous peine d'être submergé d'ennemis.
Nous partons avec l'impression que le temps est passé trop vite, pris d'une furieuse envie d'y retourner.
Lorsque notre mission commence, notre base est déjà installée avec plusieurs unités, dont deux Héros, le guerrier au marteau géant Gabriel Angelos et l’Imperial Knight, un immense robot armé de puissantes sulfateuses et missiles, piloté par Solaria.
Symboles du second opus, les Héros font donc leur retour dans la série et donnent un sentiment de surpuissance dans les escarmouches. Mais les combats contre un grand nombre d'unités adverses nous rappellent vite que ceux-ci ne sont pas invincibles et qu'il vaut mieux leur fournir le soutien de quelques escouades.
Malgré tout, ces unités d'élite sont un grand atout sur le champ de bataille et leur bonne gestion facilite grandement le déroulement de la mission. Solaria se fait un plaisir de nettoyer le menu fretin sous une pluie de balles et détruit les places fortes, ou les poches de résistances, avec une bonne salve de missiles, tandis qu’Angelo saute au milieu des rangs adverses pour assommer tout ce qui l'entoure et attaquer au corps à corps. Une troisième unité héroïque était disponible, plus tard dans la partie, mais nous n'avons pas eu le temps de la tester.
Cela dit, les Héros ne font pas tout sur le champ de bataille et les unités plus classiques (Marines, Snipers, Tanks, etc.) ont également leur importance dans le conflit, surtout avec quelques compétences bien pratiques telles que le saut en jet-pack pour les Marines, le barrage de missiles pour les Lance-missiles... Que ce soit en soutien des Héros, ou en tant que force de frappe à part entière, ces unités ont toujours un rôle non négligeable à jouer.
Pour aider à faire grandir notre armée, il faut capturer, puis défendre, les points de récolte sans faillir. Le succès des missions en dépend. La gestion des ressources est un élément basique et déterminant dans les jeux de stratégie en temps réel, mais son importance avait été quelque peu diminuée et simplifiée dans le deuxième opus. Sur ce point, c'est donc un retour aux sources qui est opéré dans Dawn of War III.
Les développeurs ont aussi procédé à une refonte du système de couverture du précédent opus; où il était possible de se mettre à couvert dans de nombreux éléments de la carte. Pour gagner en lisibilité à grande échelle, ces éléments ont disparu et ont été remplacés par des sortes de bunkers de boucliers énergétiques qu'il faut capturer pour y protéger ses unités. En cas d'assauts extérieurs, ce sont ces boucliers qui encaissent les dégâts, tant que leur barre d'énergie n'atteint pas zéro, donnant un avantage certain contre les agresseurs. Cependant, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, car ces places fortes n'empêchent pas les ennemis d'y pénétrer, de quoi faire la part belle aux unités de corps à corps, tel qu’Angelo et son Saut étourdissant.
Le jeu reprend aussi les combats à grande échelle avec les nuées d'unités du premier épisode demandant une attention constante sur toute la carte et une bonne gestion des nombreuses troupes de son armée. Il est toujours dommage de perdre plusieurs escadrons oubliés, parce que nous sommes trop occupés à nous focaliser sur un endroit particulier, ou de ne pas profiter de leurs compétences au bon moment. Les Eldars n'ont pas manqué de nous le rappeler.
D'ailleurs, dans les coups durs, deux choses peuvent parfois sauver la mise : un rayon laser orbital à large zone surpuissant, mais qui se charge très lentement et un système d'envois de renforts par capsules orbitales. Le principe de ce système est simple, mais aussi très tactique, car il permet de commander des unités, une par capsule, et jusqu'à 3 capsules, qui seront prêtes à être déployées partout dans notre champ de vision. La production d'unités via les capsules prenant un certain temps, il vaut mieux bien réfléchir à quelles unités commander et, surtout, quand et où les utiliser.
Soudain, fin de la mission, le temps imparti pour la session d'essai est passé, nous partons avec l'impression que le temps est passé trop vite, pris d'une furieuse envie d'y retourner.
Au final, les Eldars ont pris une bonne leçon et nos impressions sont très bonnes tant le jeu est vraiment prenant. Un très bon Dawn of War III en perspective. Sortie prévue courant 2017 sur PC.