PREVIEW - Tom Clancy's: The Division - Vers une bonne surprise ?

Du côté des graphismes, nous avons essentiellement joué avec une console Xbox One et, sincèrement, le rendu n'était pas bluffant, mais ne piquait pas les yeux. Aucun temps de chargement n'a été constaté malgré une liberté totale dans le monde ouvert qui se proposait devant nous. À ce sujet, les développeurs nous ont expliqué que ce que nous avions devant les yeux était une reproduction fidèle de Manhattan, ou du moins de ce que serait un Manhattan dévasté. Difficile de juger de la véracité des propos, mais lors de nos "sorties en ville", pas un lieu ne semblait être un clone du précédent. Techniquement, pas de ralentissement, pas de clipping, pas de choses désagréables graphiquement n'ont été à déplorer lors de notre séance de test. Pour information, nous avons eu, rapidement, l'opportunité de voir tourner la version PC et, il faut le dire, c'était largement plus beau. Certes, le PC devait être bien équipé, il y avait pas moins de trois écrans de 28 pouces en surround, mais cela vend du rêve et nous aimons rêver. Pour autant, l'expérience de jeu était la même que sur Xbox One et que cela soit plus beau n'est qu'un plus pour ceux qui ont l'opportunité financière de jouer sur un gros PC.  

Aucun temps de chargement n'a été constaté malgré une liberté totale dans le monde ouvert qui se proposait devant nous

Côté gameplay, les contrôles à la manette de la Xbox One sont bien pensés et intuitifs et nous n'avons pas eu à regarder le mapping pour commencer et nous amuser. Nous avons juste regretté de ne pas avoir pensé à emmener notre manette Xbox One Elite pour pouvoir profiter des raccourcis et des ailettes pour être encore plus performants. Comme nous sommes dans un jeu à connotation RPG, il faut bien comprendre que les ennemis, issus de trois factions, ne sont globalement pas très futés - voire décérébrés -, mais ils sont très résistants (avec une adaptation de leurs points de vie selon le nombre de joueurs en coopération) et cela compense, surtout qu'ils sont toujours en nombre. Il faut aussi ajouter que les Boss, comme dans Destiny, sont de purs et durs sacs à points de vie - sans oublier une armure de malade - et qu'il faut plus qu'un temps certain pour en venir à bout. Il est d'ailleurs précisé que si le jeu est jouable en solo, il n'est pas conseillé de se lancer seul dans l'aventure. Nous confirmons. Le seul moyen de progresser correctement, c'est de jouer en équipe en mettant au point une stratégie, au moins minimaliste, pour essayer de survivre assez longtemps pour réduire en poussière tous les assaillants. Notez qu'il est possible de faire revivre un de ses coéquipiers blessés pendant une courte durée, à moins que celui-ci ne soit achevé juste avant par un des vilains. Cette capacité de résurrection n'est d'ailleurs pas toujours disponible. Il faut donc faire très attention à son niveau de vie et ne jamais trop s'éloigner de ses partenaires.  

Au final, si l'univers futuriste de Destiny se prête très naturellement au style "tuer un monstre demande deux heures à plusieurs", l'univers réaliste de Tom Clancy's: The Division et le "tuer un humain demande deux heures à plusieurs" pourra, sans doute, en perturber certains. Pour autant, l'expérience que nous avons vécue lors de cette session de preview nous a redonné confiance dans ce projet et l'envie d'en découvrir un peu plus est bien présente. De fait, si techniquement, cela semble bien parti, il reste maintenant à voir ce que proposera la version finale en termes de contenu, ce qu'il sera proposé ensuite comme mises à jour gratuites et dans le season pass, puis surtout comment seront gérés les serveurs avant de pouvoir se faire un véritable avis sur ce jeu. La balle est donc dans le chargeur d'Ubisoft pour confirmer l'essai.