#PREVIEW - Call of Duty: Black Ops III - Elle vaut quoi cette bêta ?

C'est ce mercredi que la bêta multijoueur de Call of Duty: Black Ops III sera lancée pour le grand public, mais nous avons pu y jouer en avant-première. Qualité technique, contenu, ressenti manette en main, nous profitons de cette session de test pour vous proposer un nouvel aperçu du projet.

Techniquement, tout fonctionne ?

Premièrement, sachez que nous avons joué à la bêta sur PS4. Alors même que les joueurs présents dans ces parties anticipées étaient peu nombreux, nous n'avons eu aucun souci quant au matchmaking, sous peine de nous rendre sur les modes où des joueurs sont présents. Un indicateur permet en effet de connaître le pourcentage de la communauté présent sur tel ou tel mode, ce qui permet, en toute condition, de savoir où il faut se rendre pour profiter rapidement d'une partie, même si celle-ci n'aura alors pas forcément lieu sur le mode dont vous aviez envie. Une fois que les serveurs seront plus remplis, tous les modes devraient vite accueillir du monde, et tous les joueurs devraient y trouver leur compte.

Les Spécialistes, comment ça marche ?

Dans un menu dédié, nous sommes invités à choisir parmi huit Spécialistes. Enfin, à la base, seuls quatre sont disponibles (Ruin, Outrider, Prophet et Battery), et les quatre suivants sont débloqués en atteignant certains paliers de niveau (22 pour Seraph, 28 pour Nomad, 34 pour Reapder et 40 pour Spectre). Concrètement, le choix du Spécialiste n'a pas une importance immense sur le gameplay, en dehors de la capacité spéciale qu'il apporte, et change surtout l'apparence de notre héros. Chacun d'entre eux possède en effet deux compétences uniques et temporaires, qui se débloquent après l'obtention de quelques points sur le terrain. En appuyant rapidement sur L1 et R1 simultanément (sur PS4), nous pouvons par exemple être insensibles aux dégâts des balles sur le corps pendant quelques instants, obtenir un boost temporaire de vitesse ou déclencher une téléportation qui nous ramène quelques dizaines de pas en arrière. Des plus très sympathiques et originaux, sans être extraordinaires, qui peuvent aussi bien être utilisés dans des situations offensives que défensives. Encore faut-il avoir la présence d'esprit de les utiliser dans le feu de l'action, le choix entre le mouvement, le tir et la compétence spéciale n'étant pas toujours évident à faire sous le feu des balles.

Les classes, comment ça marche ?

Au départ, nous avons accès à une arme principale, une arme secondaire, des grenades mortelles et tactiques, ainsi que trois atouts apportant bonus temporaires ou permanents. Plus nous utilisons une même arme, et plus son niveau est susceptible de grimper, nous permettant de débloquer des lunettes et accessoires associés. Au début de l'expérience, pas de soucis, il faut simplement personnaliser ses classes avec le choix qui nous est donné. Mais au fil des niveaux gagnés, nous obtenons des jetons, à échanger contre de nouvelles armes, des éléments de personnalisation pour celle-ci, des atouts supplémentaires, ou des jokers pour nous équiper davantage d'atouts ou obtenir d'autres bonus. La plupart des nouveaux objets demandent également un certain niveau pour être obtenus.

Problème, seuls dix éléments peuvent être équipés en même temps. Tout l'aspect tactique de l'expérience repose donc sur la création de nos classes entre les parties, car il est impossible d'avoir un équipement parfait et de nombreux bonus en même temps : les joueurs pourront donc s'amuser à combiner leur arsenal comme bon leur semble pour trouver l'équilibre idéal, ou tout du moins, celui qui leur convient le mieux.

Les séries de points, comment ça marche ?

Les killstreaks sont encore là, pour satisfaire le plus grand nombre. Cette fois, plus question d'enchaîner les éliminations pour obtenir des colis stratégiques, drones de repérage d'adversaire ou autre missile guidé à distance. Il faut simplement obtenir un certain nombre de points en une seule vie, que ce soit en tuant des adversaires ou en remplissant les objectifs du mode, ce qui est parfois plus lucratif. Sinon, la recette n'a pas changé : plus le joueur est doué, plus il débloque de bonus en cours de partie, et plus il obtient de bonus, plus il est fort sur le terrain.