PES 2015 : Pour le premier épisode sur console new-gen, Konami vise haut et compte bien revenir sur le devant de la scène avec PES 2015. Défi réussi ?
La physique de balle reste l'un des atouts de PES : le ballon adopte très rarement des trajectoires surréalistes et la variété dans les types de tirs (raz de terre, frappes flottantes, lobs, enroulées ou frappes simples) est appréciable. Du point de vue du comportement des joueurs, voir Thiago Silva pointer du doigt Thiago Motta pour vous signaler qu’il s’est défait du marquage est appréciable. Le Player ID est lui aussi le bienvenu, il n’a jamais été aussi facile de reconnaître les grandes stars du ballon rond lorsqu’elles ont le ballon. Les chocs entre joueurs sont eux aussi bien réalisés et il y a encore eu des améliorations sur les animations, qui semblent légèrement moins saccadées. Cela donne un aspect plus fluide lors des enchaînements de passes par exemple.
Un bond graphique.
Les gardiens sont également au niveau, ils jouissent de toutes les nouvelles animations sur les arrêts et ont tous un comportement différent. Par exemple, n’espérez par remporter un duel face à Neuer de la même manière que face à Buffon ! Cependant, c’est avec les gardiens que nous avons pu remarquer à quel point il ne fallait pas les sortir facilement, à la moindre occasion. En effet, l’I.A. en Superstar tente un lob dès lors que votre portier s’avance et très souvent, il passe. Alors, est-ce que les lobs seront le type de tir à privilégier en multijoueur ? Ce sera à confirmer, mais pour le moment, si vous ne jouez pas avec un gardien libéro qui s’amuse à sortir toutes les cinq minutes, ça devrait aller. Vous pensiez que c'était fini pour le gameplay ? Eh bien non, encore une chose que Konami apporte à son PES 2015 adoré est la possibilité de lancer un match en mode entraîneur. Une interface propre à ce mode vous permet de suivre l'évolution du match en direct avec, à côté, les stats complètes de tous les joueurs, les zones de jeu privilégiées par l'équipe adverse, la hauteur du bloc-équipe et sa densité, ainsi que d'autres paramètres qui vont vous permettre d'ajuster votre tactique au fil du match. Si cela reste loin d'un Football Manager au niveau de la gestion, il reste assez fourni pour ne pas avoir l'impression que nos changements sont inutiles. Cette option est disponible dans quasiment tous les modes de jeu, et prend son réel intérêt en Ligue Des Masters ou MyClub, par exemple.
Ce qui marque, avec ce PES 2015, au-delà du gameplay, c’est bien sûr le bond graphique auquel nous avons droit grâce au Fox Engine de chez Kojima Productions et à la puissance des consoles nouvelle génération. L’Anti-Aliasing est plus performant, les textures sont de meilleure qualité, les stades et les supporters sont criants de réalisme lors des cinématiques d’introduction. Cependant, la modélisation des joueurs fait tache : si leur morphologie est superbement bien respectée dans la plupart des cas, il est regrettable de voir une telle disparité dans la modélisation des visages. Seules les grosses stars profitent de modèles 3D convaincants. La pelouse n’est pas en 3D comme chez le concurrent et c’est bien dommage. Nous avons en revanche droit à la pluie, chose qui était absente sur les opus précédents, un comble ! PES rattrape son retard sur ce point, sans pour autant dépasser FIFA, car l’impact de la pluie sur le jeu reste à prouver. Toutefois, nous retrouvons la possibilité de configurer la hauteur et l’humidité de la pelouse pour favoriser ou non le jeu de passe au sol. En somme, nous pouvons dire que Konami réussit assez bien son virage next-gen et sans aucun doute grâce au Fox Engine. Mais certains points restent encore à parfaire.
En dehors de l’aspect visuel, il y a aussi l’ambiance sonore qui est importante dans un jeu de foot, aussi bien en plein match que dans les menus. Aux commentaires, le duo Margotton-Tulett est toujours d’actualité et comme bien souvent dans les jeux de sport, les premières écoutes sont sympathiques avant de lasser rapidement. Les supporters, eux, se font entendre en plein match, mais leurs chants ne sont pas aussi convaincants que la concurrence. Au niveau de la bande-son, Konami a le mérite de varier les plaisirs et d’offrir des musiques pouvant plaire à tous, allant de Calvins Harris à Imagine Dragons.
Commenter 8 commentaires
La preview était prometteuse, la version finale confirme donc que PES est de retour, espérons que cela dure.
merci Wacil