Ori and the Blind Forest : Le titre de Moon Studios livre toutes ses promesses, et bien plus encore. Il est temps de découvrir pourquoi et de faire parler son skill, surtout.
Le Monde de Nibel a perdu de son éclat et se fane, inexorablement. Les trois éléments de lumière, matérialisés par les eaux, les vents et la chaleur, doivent être ravivés. Une voix omnisciente assiste, impuissante, à la déliquescence de l'Arbre aux esprits. L'espoir est alors placé sur Ori, une petite boule blanche inoffensive ayant perdu son parent adoptif dans la tourmente. Perdu et errant dans une forêt sombre, il doit trouver le moyen de faire renaître la Vie de ses cendres tandis qu'il est menacé par Kuro, un mystérieux volatile géant. La quête ne s'annonce pas de tout repos.
Un voyage des sens qui rappelle que la vue est une aubaine à l'émerveillement.
Magnifique, enivrant, enchanteur, généreux, riche, beau, mignon, poétique... Les adjectifs s'enfilent comme des perles et pleuvent comme des larmes au moment de qualifier l'univers d'Ori and the Blind Forest. Quelques secondes de la cinématique d'ouverture suffisent pour être, d'emblée, plongés dans ce conte universel donnant envie de s'y perdre pour ne jamais se retrouver. Une véritable bouffée d'air frais, qui n'a pas de beaucoup de mots pour faire parler ses maux. Et puis il y a Ori, ce héros à la bouille à nulle autre pareille et ne méritant qu'une chose : des câlins tout plein. Malheureusement, il faut sauver Nibel et, du coup, les papouilles attendront.
Il faut dire aussi qu'Ori and the Blind Forest a mis les petits plats dans les grands pour soigner sa forme. Visuellement, le jeu de Moon Studios est incroyable en ne cessant de balancer œuvre d'art sur œuvre d'art à chacun de ses tableaux. Pétrie de détails et d'effets mirifiques, l'expérience est une découverte perpétuelle, un voyage des sens qui rappelle que la vue est une aubaine à l'émerveillement. La comparaison avec l'UbiArt Framework d'Ubisoft (Rayman Origins & Legends) apparaît comme flatteuse et méritée. Elle est nécessaire pour se rendre compte ô combien les artistes sont des artistes, ô combien Ori and the Blind Forest est un rêve éveillé. La réalité nous rattrape juste au gré de quelques ralentissements accompagnant les nombreux éléments peuplant l'écran.
L'écrin sonore, pour sa part, donne le ton dès le menu principal. Les musiques sont tellement lyriques que la frontière entre les oreilles qui se délectent et les yeux qui s'embuent apparaît des plus minces. Les chants clairs féminins donnent du corps à l'ensemble et participent au trip émotif proposé par les développeurs. Un véritable bijou.
Commenter 39 commentaires
Il a l'air vraiment interessant.
Magnifique jeu !
Je le prendrais sur PC vu que j'ai la PS4.
Sinon le gros moins pour moi pour ce style de jeu, c est sa non rejouabilité :/ une fois fini, impossible de relancer sa partie et la compléter à 100% comme tout bon metroidvania qui se respecte. C est surtout ça le plus frustrant.
D'un autre côté j'ai fais Limbo, Super Meat Boy et Hotline Miami donc bon ^^
lourd comment ? ori est leger , saute partout et avec l'aide des pouvoir tu peut faire des trucs de dingue en les enchainant