Nioh : L'action-RPG de Team Ninja s'impose, sans surprise, comme un challenger de taille dans le genre créé et dominé par les Dark Souls. Une bonne nouvelle.
En termes d'avancée, nous progressons dans Nioh comme dans un Dark Souls : un peu à l'aveuglette, en priant pour que le prochain checkpoint soit le plus près possible. Même si le level design n'atteint pas les chefs d'œuvre labyrinthiques en provenance de chez From Software (pas un environnement unique mais plusieurs niveaux), il y a quand même de quoi faire pour se perdre et dénicher des secrets. La gratification atteint très vite des sommets, avec ce sentiment de vraiment accomplir quelque chose quand un objectif est achevé, surtout s'il s'est accompagné de plusieurs tentatives infructueuses, voire décourageantes et/ou frustrantes. Se faire ridiculiser par un boss, dont les patterns sont simplistes mais l'appétence pour les enchaînements faciles punitive, puis le rétamer comme il se doit procure une émotion forte. Un vrai kiffe.
Team Ninja donne l'impression de vouloir trop en faire.
La progression est immense dans Nioh. Outre l'éternelle course à l'expérience (n'oubliez pas de la récupérer sur vos cadavres), l'action-RPG s'appuie sur des compétences à débloquer au fur et à mesure, octroyant aussi bien des capacités actives (des enchaînements à remporter aux dojos) que passives (un boost de vie, par exemple) au fur et à mesure de la plongée en enfer. Point intéressant à noter : le farming atteint très vite ses limites et rien n'indique qu'il soit vraiment nécessaire. Et puis il y a le loot, au parfum assumé de la franchise Diablo. Un autre cador.
Effectivement, le loot est le nerf de la guerre dans la quête de William. Au cours de son périple, le héros à la chevelure argent en ramasse des tonnes et des tonnes, malgré aucun facteur de durabilité pris en compte. Qu'en faire ? Soit s'en équiper (la base), soit l'échanger contre de l'expérience (une excellente idée), soit passer par la case forgeron pour le modifier/l'associer/le renforcer. Nioh coche la case crafting comme si c'était une obligation tant l'interface ne suit pas vraiment les (bonnes) intentions.
Vu comme ça, Team Ninja donne l'impression de vouloir trop en faire. Nous n'aurions pas tort de le penser et certains aspects du titre sont très fouillis. Les développeurs gagneraient à revoir leurs ardeurs et il arrive que Nioh suinte le barnum tout juste organisé. Cela vient appuyer le manque de maîtrise dans une poignée de compartiments.
Commenter 15 commentaires
C'est ce que je redoutais. Bon bah je passe mon tour.
Dans Bloodborne j'ai trouvé la difficulté bien dosée du début à la fin et ce dans n'importe quel run ou même dans les donjons calice, donc ce Nioh ne peut être que moins bien.
J'attendrai une promo.
Jamais, sauf exception et indiqué le cas échéant.
Bloodborne c'est le DKS pour casu en meme temps ... mais bon meme DKS devient casu au final avec le 3
C'est toi le casu apparemment.
DS2 est lent et trop axé défense niveau gameplay. Bloodborne a le mérite d'être pêchu et basé sur l'attaque. Après avoir fait Bloodborne revenir sur les anciens opus c'est juste impossible. Et puis l'artistique de Bloodborne mais en PLS les DS sauf le 3 qui s'en est inspiré. Mais bon ça ce n'est que mon avis.
Pour en revenir à Nioh, je le ferai avec plaisir, mais pas à sa sortie, malheureusement par faute de temps (IRL oblige) et car j'ai d'autres jeux à terminer.
Le test confirme mon ressenti de l'alpha/bêta, l'univers est vraiment prenant, le gameplay est cool, le contenu à l'air riche et côté technique/graphique il n'y a pas à rougir je trouve.
Dans le genre, je n'ai pas encore fait DS3, alors j'ai vraiment de quoi faire -et en plus je ne suis pas très bon, il a fallu vraiment que je m'accroche pour finir Bloodborne mais j'avais adoré…
DS3 -, je le redoute et le repousse encore et encore…