TEST - Mad Max : vers l'infini et l'au-delà

Des phases piétonnes quelconques et médiocres, des moments de jouissance au volant... À priori, le mariage est plus positif que négatif. Sauf qu'Avalanche Studios a très mal bossé son monde ouvert ou, plutôt, a plombé son approche en forçant le joueur à réaliser des tâches annexes pour débloquer des objectifs liés à l'histoire. En soi, il n'y a pas de quoi crier au scandale. Sauf que Mad Max est hyper répétitif et se transforme vite en simulation de "je n'ai jamais ce qu'il faut quand il faut", obligeant alors à des allers-retours agaçants. Et cela devient vite pénible de faire le tour du désert pour trouver de la ferraille, monnaie qui achète tout (sauf du plaisir).

Une bonne quinzaine d'heures pour achever les quinze missions principales.

En revanche, cela augmente la durée de vie, mais de manière artificielle. À ce gros problème s'ajoutent des combats de boss risibles à souhait, des environnements qui se répètent (pas assez d'intérieurs dignes de ce nom, avec de la verticalité montrant la pourriture que le monde est devenu) et, globalement, un manque de challenge criant. Pour revenir à la durée de vie, il faut compter une bonne quinzaine d'heures pour achever les quinze missions principales (30 % du contenu environ).

Mais Mad Max a beaucoup de choses à offrir pour gonfler le temps passé dans son canapé. Fouiller des réserves, battre des Caïds, débloquer les Archanges, nettoyer les camps (à la difficulté crescendo), tuer des snipers, détruire des convois, récupérer des reliques, atteindre les points d'observation (comme dans Assassin's Creed)... Tout ça pour éliminer l'ombre de Scrotus, en aidant les différentes castes, chacune ayant ses motivations, son passé et sa défiance vis-à-vis de Max. Il y a de quoi faire et vous pourrez parcourir le Wasteland comme bon vous semble avec un New Game Plus une fois la première run bouclée.