Mad Max : Après avoir marqué les cinéphiles, Max s'attaque aux joueurs. Mais sans la même réussite...
Du Assassin's Creed, du Batman: Arkham, du The Last of Us, du GTA, du L'Ombre du Mordor... Voilà ce que vous retrouverez dans Mad Max. En effet, cette proposition d'open-world s'apparente à un melting pot de toutes ces franchises. Il y a malheureusement deux griefs à cela. Premièrement, à l'exception de l'univers qu'il déploie et qu'il n'a pas inventé non plus, Mad Max ne s'appuie sur aucune identité propre. Tout est générique et déjà-vu. Deuxièmement, trop parasité par un gameplay parfois bancal et des choix de game design très douteux, il ne soutient pas la comparaison avec les pairs dont il s'inspire. Explications.
Tout est générique et déjà-vu.
Les phases à pieds, au demeurant assez nombreuse malgré l'accent mis sur les voitures, ne resteront pas dans les annales. La faute à un système de combat, certes brutal donc jouissif, pompé sur Batman: Arkham (c'est la même maison...), sans ce qui fait son charme et sa profondeur (utilisation de l'environnement, gadgets, des dizaines d'ennemis à la fois, etc.), mais avec des situations énervantes à la place (les adversaires qui tapent en hors-champ sans indication, les contres pas toujours pris en compte). La faute, aussi, à des approximations dans les actions contextuelles, qui impliquent de s'y prendre à plusieurs fois pour réaliser quelque chose de simple. Dans le même ordre d'idée, nous cherchons toujours l'intérêt du saut, dont l'animation est ridicule au passage... Pour le reste, zéro place à l'infiltration, zéro place à des phases de TPS. Max n'est pas connu pour sa subtilité.
D'ailleurs, Max, qui boit de l'eau pour regagner de la vie (référence à Fury Road, encore), a la possibilité d'évoluer en récupérant des jetons spéciaux à dépenser auprès du mystérieux Griffa. En parallèle, il augmente sa légende dans le Wasteland en fonction de ses prouesses, via une longue liste de défis à effectuer et que vous remplirez sans trop vous en rendre compte. Cela offre la possibilité d'acheter des compétences et de l'équipement, dans le sillage du blouson légendaire de Max (avec l'épaulette caractéristique) ou de son fusil. Sans nul doute, chacun aura le choix d'incarner le Max qu'il souhaite et Avalanche Studios a poussé ceci jusqu'au visage.
Dans la caisse, les choses s'améliorent grandement. L'argument de vente, bien plus qu'un simple faire-valoir, se retranscrit dans des courses-poursuites ô combien violentes, à la conduite suffisamment bien pensée pour ne jamais frustrer (sauf sur certaines collisions douteuses). Il faut dire que la personnalisation de la Magnum Opus est très poussée, ce qui permet de trouver le bon dosage entre engin destructeur et voiture de course. Parfois, certaines missions clefs demandent une configuration bien précise, faisant partie de la catégorie Archange. Les joutes, elles, reposent sur un arsenal varié (fusil à pompe, lance explosive, harpon) pour éliminer tout ce qui a quatre roues (les motos ont été oubliées...). Et il ne sera pas de trop face au garage ennemi, rempli et varié. Toujours concernant ces phases, si l'introduction vous conseille de faire attention à la consommation d'essence, force est de reconnaître qu'il faut vraiment le vouloir pour tomber en panne... Dommage, cela aurait pu être un aspect de survie plutôt intéressant.
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13 c'est un peu sévère pour moi il mérite 15/20 pas plus .
Rage, qui n'était déjà pas terrible ^^
http://www.metacritic.com/game/playstation-3/rage
http://www.metacritic.com/game/xbox-360/rage
http://www.metacritic.com/game/pc/rage
Par la presse, assez bien accueilli, par contre pour les joueurs, bcp moins...
*contenu
C'est quoi cette mode de rajouter des "e" finaux à des mots qui n'en ont normalement pas?
T'exagère un peu.
c'est pas un jeu compliqué*
Négation incomplète.
Sujet "absent".
Il n'écrit pas mal et c'est vraiment compréhensible mais autant le corriger entièrement non ?