TEST – Killer is Dead : Mourir or not mourir ?

Un bon beat'em all, c'est un gameplay nerveux, dynamique et facile d’accès. Killer is Dead regroupe-t-il ces qualités ? Eh bien oui, cela faisait un petit moment que nous n'avons pas joui d'une jouabilité ardente. Une touche permet d'attaquer, une autre d'esquiver et une pour déstabiliser son adversaire. Combinez ces trois boutons et vous serez le roi du katana. Pour faire simple, Mondo est un adorateur de lame blanche et ne peut se passer de son joujou fétiche. Trancher, découper, décapiter sont ses mots d'ordre. Cette production reprend le principe d'un Bayonetta, à savoir qu'esquiver donne la possibilité de déclencher une super attaque imparable. Notre ami ralentit alors le temps et taillade son adversaire en milliers de petits morceaux.

Mister beau gosse a un bras droit bionique lui donnant la possibilité de faire toute sorte de choses.

En enchaînant différents coups, ce dernier peut également amorcer un finish permettant de remporter des objets tels que des points de vie, munitions... Munitions ? Mister beau gosse a un bras droit bionique lui donnant la possibilité de faire toute sorte de choses. Changer sa main en un canon redoutable ? No problem. Transformer son avant-bras en une sorte de perceuse gigantesque ? Aucun souci. De plus, le tout permet de défoncer un mur (par exemple) afin de débusquer quelques passages secrets. Autre point, un ennemi redoutable peut être achevé avec classe et grâce en se servant de la gâchette droite. En trois mots : que du bonheur. Le seul petit souci ? L'impossibilité de verrouiller un opposant, rendant des moments parfois fastidieux, avec une caméra capricieuse.

Tout au long de l'aventure, nous récupérons divers éléments pour augmenter les compétences de notre gentleman de service. En parlant de gentilhomme, un mode dit gigolo permet d'aguicher de ravissantes demoiselles et de passer un instant agréable avec ces créatures de rêve. Il suffit alors de mater les parties intimes de ces dernières pour faire monter une jauge d'excitation. Une fois à son paroxysme, Mondo offre un cadeau onéreux à la belle afin de récupérer une nouvelle arme utile à sa quête. Ces phases sont sympathiques au départ, mais deviennent ennuyeuses au fur et à mesure.