TEST – Killer is Dead : Mourir or not mourir ?

Killer is Dead, c'est quoi visuellement ? C'est une sorte de Cel-Shading quelque peu... étrange, mélangé à de la 3D donnant un aspect plastique par moment. Ce sont des univers glauques, sombres, insolites, combinés à des contes populaires pour enfant, avec des grands classiques du cinéma. Pour sûr, Suda51 est un grand fan du septième art et cela se ressent dans ses productions. Chaque chapitre commence toujours de la même façon ; d'abord une mise en situation, un titre accrocheur à la sauce Tarantino, pour finir sur une cinématique de début de mission.

Une patte graphique originale qui possède, malgré tout, une poignée de défauts.

Les environnements sont variés et nous amusent la rétine. Pour sûr, nous passons d'un univers enchanteur, tel qu'Alice au Pays des Merveilles, pour enchaîner sur des décors typiquement japonais. Par ailleurs, Grasshopper Manufacture s'est grandement inspiré des romans de Lewis Carroll, puisque notre héros se voit franchir tableaux et miroirs pour progresser dans des mondes complètement loufoques.

Vous l'aurez compris, une patte graphique originale qui possède, malgré tout, une poignée de défauts. L'aliasing (effet d'escalier sur les contours) est omniprésent. Le tearing (image qui saccade), lui, nous a vraiment ennuyés par moment, au point de nous donner mal au crâne. Trop nombreux, ces défauts se combinent avec les tout petits problèmes de caméra pour nous faire tourner la tête. Pour le coup, c'est vraiment dommage, puisque dans sa globalité, Killer is Dead est unique en son genre.

Côté bande-son, le doublage est de bonne facture, mais manque de synchronisation avec l'image de temps à autre. Une voix retentit, mais les lèvres ne bougent pas d'un brin... Mis à part cela, les diverses mélopées sont dans un ton plutôt jazzy et s'accordent avec les traits de notre personnage raffiné, ainsi qu'avec les différents univers proposés. En bref, c'est au poil.