Just Cause 3 : "Bonjour, je m'appelle Rico et je vais tout faire sauter."
Quand Rico décide de revenir sur Medici, son île natale, ce n'est pas vraiment pour prendre du repos. Car le Général Di Ravello y a établi une dictature terrorisant les habitants. Pire, il a un plan pour dominer le monde : mettre les mains sur toutes les mines de Bavarium, un minerai pouvant donner naissance à de puissantes armes. Aidé de vieilles connaissances, Rico n'aura pas le temps de dire ouf et se retrouve avec deux missions sur le dos : libérer son lieu de naissance et renverser Di Ravello.
Il ne faut vraiment pas se prendre la tête.
Le scénario de Just Cause 3 ne va pas chercher midi à quatorze heures et suit un schéma simple : de retour chez lui, un héros doit faire du nettoyage. C'est déjà vu et digne d'un film du dimanche soir, mais cela accouche surtout de scènes réellement grand spectacle, notamment dans un dernier acte assez anthologique en termes de what the fuck (nous ne gâcherons aucune surprise). Il est juste dommage que la narration ne suive pas (les limites du "je ne me prends pas au sérieux") et que le rythme soit pénalisé par l'obligation constante de mettre l'histoire de côté pour la faire avancer (un paradoxe). Quoi qu'il en soit, il ne faut vraiment pas se prendre la tête.
Côté graphismes, Just Cause 3 est plutôt beau de loin, offrant de plaisants panoramas nourris par des paysages paradisiaques ou des fonds marins bien modélisés, à défaut d'être remplis comme il se doit... Et c'est davantage le moteur physique qui en met plein la vue, la destruction étant au cœur du gameplay. Néanmoins, il faut composer avec quelques soucis techniques (clipping, tearing, chutes de framerate), quand ce ne sont pas les bugs résiduels qui viennent faire des siennes. C'est le propre des expériences en monde ouvert : accepter les imperfections et sacrifier son indulgence sur l'autel de gigantesques et vertes contrées. En termes de variété, il ne faut pas s'attendre à tant d'ambiances visuelles que cela (cycle jour/nuit assez incompréhensible), mais la patte méditerranéenne est bel et bien là.
Si vous aimez les booms, les badabooms et les bruits de mitraillette, alors la bande-son de cette production signée Avalanche Studios saura satisfaire vos esgourdes. À ce spectacle sonore loin d'être original, mais clairement dans le ton, il faut ajouter des voix correctes et des musiques typées révolution et dictature à renverser (l'Amérique latine, tout ça, tout ça).
Commenter 8 commentaires
Quelques bugs (vivement les patchs)... Un peu de mal au début dans la jouabilité mais on s'y fait vite....
Après Batman... Assassin's Creed Syndicate, Rise of the Tomb Raider et prochainement Uncharted 4 ...
Le GRAPPIN à la cote ! Mention spéciale pour le Wingsuit... c'est trop kiffant....!
Je n'ai pas fait de précédent JC, donc ce sera tout nouveau pour moi…
(Tiens au fait, il n'y aurait pas eu un JC offert avec le psn+ sur ps3 ou sur 360/xbo avec la rétrocompatibilité offert avec le Gold ?)
Vulnérable = faible, fragile
J'ai beaucoup aimé le 2 et je pense que pour accrocher au 3 faut vraiment avoir apprécié le 2 ^^
C'est vrai que l'histoire est pas top, qu'il faut faire les trucs secondaires mais c'est comme ça Just Cause
L'essentiel n'est pas le jeu, mais ce que font les joueurs du jeu !
L'imagination est sans limite :p