Hyperdimension Neptunia mk2 : Tomber de haut pour mieux se relever, telle est la devise de ce nouveau Neptunia !
Si Hyperdimension Neptunia premier du nom s'est autant fait remarquer, c'est avant tout par son histoire visant à représenter les trois consoles de salon principales (PlayStation 3, Xbox 360 et Wii) avec des personnages féminins, auxquelles vient s'ajouter Neptune, qui est censée représenter une console Sega. mk-II reprend la même formule, mais cette fois-ci les protagonistes principaux sont les consoles portables : Nepgear pour la Gamegear, Uni pour la PSP, ainsi que Rom et Ram qui représentent les consoles portables de chez Nintendo. Quant à Microsoft, vous pouvez deviner ce qu'il en est...
Si le premier opus se lançait dans une histoire parodiant la guerre des consoles, le second aborde un tout autre aspect du jeu vidéo : le piratage. D'ailleurs, les méchants sont bien plus variés, puisqu'auparavant nous affrontions uniquement Arfoire et les autres CPU, les autres boss étant de simples ennemis un peu plus gros et avec des couleurs différentes. Désormais, nous rencontrerons plusieurs fois des représentants de l'ASIC, avec Linda, Pirachu et les quatre gardiens, mais également les CFW, qui vont être les principaux méchants du jeu. Le chara-design est vraiment sympathique, mais bien sûr si vous n'êtes pas fan des lolis ou du style japonais en général, le jeu a peu de chance de vous séduire. En revanche, si cela ne vous gêne pas, alors Hyperdimension Neptunia mk-II devrait vous plaire. Tous les personnages répondent à des critères (ou stéréotypes) de l'univers japonais : nous retrouvons les sœurs jumelles aux caractères bien différents, Nepgear qui est une fille pas assez sûre d'elle, et Uni qui au contraire est plutôt imbue de sa personne. C'est naïf et très classique, mais complètement assumé par les développeurs.
Certaines quêtes ont des descriptions vraiment amusantes.
Le jeu comporte toujours autant de références durant les cinématiques, qui vont de la caricature lors des explications de mission à la parodie de l'éternel débat sur le piratage, ce qui donne un jeu rempli d'humour. Ceci dit, un bon niveau d'anglais est nécessaire pour tout comprendre, car petite production oblige (et vu la gamelle du premier épisode), le jeu n'a pas été traduit dans la langue de Molière.
Mais il faut bien avouer que, volontairement ou pas, le scénario ne vole pas bien haut. Les donjons restent très souvent un simple prétexte afin de venir affronter un boss, la faute à un trop grand nombre de dialogues et à un manque de vraies scènes cinématiques. Il en est de même pour les quêtes, qui auront uniquement pour objectif de ramasser un certain objet, ou d'abattre un monstre précis...
Commenter 2 commentaires
Lire le test : TEST - Hyperdimension Neptunia mk-II : elles sont de retour sur Gamindustrie !
* Tout le scénario se passe comme une visual novel (faut aimer, moi ça me dérange pas) ET il y a beaucoup à lire
* Le design lolita (pas forcément loli d'ailleurs, cela peut se rejoindre mais cela ne se confond pas pour autant) qui peut rebuter,
* Le classicisme made in D-RPG, dans le sens où c'est réellement du D-RPG pur et dur et donc de même pour les deux traits au dessus faut aimer,
* Gameplay assez mou au niveau de l’enchaînement, système de soins pas top (comme dit dans l'article de test)
* Etc
Avec tout ça d'un coup, surtout le coté D-RPG trop classique et le visual novel important, ça peut dérouter de nombreux joueurs, voir d'être déçu et de le rejeter purement et simplement, et ça se comprend.
Mais j'ai pas trouvé le jeu si pourri que ça, je le trouve même correct, pour le moment, je me suis pas arrêté comme je l'ai fait pour Trinity Universe par exemple. Après, je pense que Compile Heart ne se voile pas la face: ils ne veulent pas sortir un mastondonte du Rpg mais plutôt un petit Rpg marrant, très classique, court (et c'est fait pour ) et avec une touche fan-service assumé, et j'ai pris le jeu dans ce sens, ce qui permet de le faire sans prise de tête entre deux gros jeux nettement plus imposant dans tous les domaines (Genre Demon's/Dark Soul ). De même au niveau dlc, même si je n'ai pas testé, j'ai bien aimé l'accès à des donjons gratuits qu'ils proposent, le reste c’est que du facultatif et vraiment rien de bien important. Donc le jeu à prix raisonnable peut être une bonne occasion pour la peine que l'on prend le jeu pour ce qu'il est, et qu'on ne lui en demande pas top :p
Merci en tout cas pour ce bon test en ce qui concerne le deuxième, si le système de soin est amélioré et que le gamplay est plus dynamique et stratégique, c'est juste super ^^ et mise a part ces deux points, le jeu à l'air d'être plus agréable en tout point donc c'est plutôt une bonne nouvelle. A prix raisonnable je pense me laisser tenter du coup