Horizon: Zero Dawn : Après Killzone, Guerrilla Games passe à autre chose et accueille Aloy, une héroïne qui ne manque pas de chien. Et d'arguments.
Il n'y a jamais ce sentiment d'oppression et d'enfermement dans Horizon: Zero Dawn, ce qui donne des aspirations pour l'exploration et la découverte de lieux, sublimes faut-il le rappeler. À cela s'ajoute la volonté de raconter quelque chose au travers de missions beaucoup mieux écrites que la moyenne du genre (les enjeux qui grimpent au gré des objectifs), sans atteindre non plus la qualité de The Witcher 3: Wild Hunt. Une comparaison dont personne ne tiendra vraiment rigueur étant donné que le maître repose sur une franchise déjà établie à partir de romans.
La réalité est bel et bien devenue l'aboutissement des ambitions.
Hormis quelques séquences moins réussies que d'autres, ce qui est surtout vrai dans un premier tiers forçant Aloy à faire le toutou pour tout le monde (une logique assez cruelle pour quelqu'un cherchant à se faire une place), Horizon: Zero Dawn propose une quête principale solide, longue (20/25 heures) et au challenge bien équilibré. Nous regretterons juste cette fin un chouïa décevante en termes de gameplay pur. Une faute de goût pour Guerrilla Games, que nous lui pardonnons.
Bien évidemment, Horizon: Zero Dawn ne manque pas d'à-côtés pour enrichir son open-world, même si le cheminement pour les déceler est parfois assez obscur. Avec les zones de chasse, les activités, les coups de main, les zones corrompues, Guerrilla Games a opté pour la qualité plutôt que la quantité. Une manière d'éviter de tomber dans les tâches FedEx qui gonflent artificiellement la durée de vie autant qu'elles sont superfétatoires pour le plaisir général.
À l'arrivée, il convient de louer la cohérence de cet Horizon: Zero Dawn, ne tombant jamais dans le trop-plein pour éviter le piège facile de l'opulence gratuite justifiant le sacro-saint monde ouvert, un peu trop devenu la facilité à l'heure où nous écrivons ces lignes. En enjambant les écueils, Guerrilla Games se paye un grand saut à la perche sans se prendre les pieds dans le tapis. La réalité est bel et bien devenue l'aboutissement des ambitions. Un grand bravo.
Commenter 35 commentaires
Je reste quand même sur ma faim, le jeu me hypait il y a quelques mois mais au final l'ambiance générale qui ressort des premiers tests et des vidéos n'est pas celle à laquelle je m'attendais. Je vais attendre un peu du coup avant de le prendre.
Pré-commandé depuis pas mal de temps, cela ne fait que confirmer toutes les promesses faites par ce jeu.
Vraiment hâte d'y mettre la main dessus, même si je ne dispose pas du matériel adéquat pour profiter pleinement de Aloy...
tu t'en rend compte que maintenant,moi aussi j'aimerai bien voir comment horizon tourne sur une ps4 normal.
Il ne faut pas exagérer l'optimisation de la PS4 Standard ne sera pas abandonné du jour au lendemain.
Et des jeux où le framerate a été mis en difficulté sur PS4, on en avait déjà en 2013. Si tu te bases sur ça pour dire que les exclusivités ne sont pas adapté pour ta configuration, tu n'es pas sortie de l'auberge.
Ne serait-ce tout simplement pas de la jalousie envers la PS4 Pro ?