TEST - Gravity Rush : de la poésie dans un jeu vidéo

Comme tout bon jeu d’aventure qui se respecte, la prise en mains est très facile et instinctive. Il faut savoir que le jeu nous guide tout doucement au début au cas où. Mais nos réflexes de départ sont là et nos pouces sont forcément dirigés vers les deux joysticks.

Se déplacer avec l’un, bouger la caméra avec l’autre, rien de bien méchant pour le coup. La croix permet de sauter, le carré sert à attaquer en enchaînant bon nombre de coups de pieds, le triangle, lui, permet de déclencher une super attaque. Non, ici, le plus intéressant est bien évidemment la maîtrise de la gravité. En appuyant sur rond, nous déclenchons une sphère télékinésique permettant de faire léviter des objets ou êtres vivants. La gâchette R interagit avec notre personnage pour défier les lois de l’apesanteur. À partir de ce moment, tout nous est possible.

En choisissant une direction avec le second joystick et en étant pointilleux avec le gyroscope, en appuyant une nouvelle fois sur R ou sur croix, notre héroïne fonce sur un mur ou sur un plafond pour s’y accrocher. La caméra se tourne alors et met pour le coup notre décor sans dessus-dessous. La beauté de la chose, c’est qu’un environnement peut alors être vu de plusieurs façons. Pour revenir sur la terre ferme, il suffit de presser la gâchette L. Mais attention, ce fameux pouvoir n’est pas illimité. En effet, en haut à gauche de notre écran se trouve une barre d’énergie qui se vide au fur et à mesure. Dans certains niveaux et situations, des sortes de gros cristaux bleus nous sont proposés pour la remplir rapidement afin de continuer à utiliser cette aptitude. 

Toujours en étant dans les airs, il nous est possible de mettre un kick brutal et expéditif avec la touche carré. D’ailleurs, lors de nos déplacements, nous utilisons souvent ce procédé pour rejoindre un point en un clin d’œil. L’écran tactile est utile pour plusieurs choses. La première : esquiver en faisant une roulade. Il suffit simplement de patiner son doigt pour faire bouger la miss. La seconde : le « Slide Kick », qui permet de dasher en glissant rapidement sur le sol en mettant nos pouces sur chaque coin de notre écran. La direction se fait alors avec le gyroscope en penchant la PSVita sur la gauche ou sur la droite pour tourner.

Où sont donc les problèmes ? Le verrouillage ennemi est parfois capricieux. Par exemple, lorsqu’une super attaque est lancée, notre belle peut s’affoler en faisant abstraction de son adversaire. Un peu dommage pour le coup. Autre point, même si la vue se règle automatiquement, le fait d’avoir un monde complètement retourné peut nous donner mal au crâne. Ne plus savoir où donner de la tête risque d’en déranger plus d’un.

Le gameplay est plutôt plaisant au final. Utilisant bon nombre des caractéristiques de la console, Gravity Rush se dirige d’une main de maître… ou du moins de joueurs.