TEST - Gran Turismo 5 : The Ultimate Driving Simulator ?

L'introduction passée, divers choix s'offrent à nous. L'onglet « option » nous permettra de régler le son,  l’affichage, et les différents accessoires utilisables dans le jeu – un volant ou le PS Eye, par exemple. L'onglet « éditeur de circuit » nous permettra de créer – enfin, indirectement – des circuits en fonction de différents paramètres : l'environnement, puis, en fonction du nombre de sections choisi, la complexité et la largeur de la route sur chaque section : même si nous sommes loin de la personnalisation de circuit d'un Trackmania par exemple, cela reste un outil sympathique, bien qu'il aurait gagné à être appelé « générateur », et non pas « éditeur ». L'onglet « Arcade » nous permet des affrontements rapides, seul ou à deux d'ailleurs (en écran partagé, le tout sans baisse notable ou gênante du framerate), en choisissant voiture, circuit et niveau de compétence de l'I.A. Et enfin, le mode attendu par tout le monde, celui sur lequel nous passerons de nombreuses, très nombreuses heures : le mode GT.

Après la création de notre avatar (comprendre : le choix de sa tenue), nous accéderons à notre « maison », où nous retrouverons de quoi faire nos premiers pas en tant que pilote. Le choix de la première voiture se fera certainement à travers le magasin d'occasions, bien que certains modèles neufs sont aussi disponibles malgré notre faible compte en banque. Les permis, bien qu'utiles pour appréhender diverses techniques de conduite, ne sont plus nécessaires à la progression de notre avatar. En lieu et place, un système de niveau a été mis en place, freinant l'accès aux courses et aux voitures. Avant d'accéder aux plus grandes courses internationales, le mode A-Spec nous fera commencer comme conducteur du dimanche sur le circuit régional et au fur et à mesure de nos coups d'éclat, d'autres compétitions et bolides nous seront ainsi accessibles.

Chaque mini-championnat comporte généralement une ou plusieurs restrictions – type de transmission, modèle, année, nationalité - quant au choix du véhicule, nous obligeant ainsi à acheter, à équiper et à régler tout un tas de voitures. Heureusement, chaque mini-championnat complété nous rapportera un véhicule, de l'expérience et des crédits. Non contents de faire des chèques énormes aux escr... concessionnaires, nous dépenserons aussi moult crédits au magasin de pièces, afin d'améliorer les performances de notre bolide, ou au magasin de réparation pour faire la vidange, repeindre la voiture et même la nettoyer.

En parallèle de la progression A-Spec, des événements spéciaux se débloqueront au fur et à mesure de notre parcours. Il sera donc possible, entre deux courses de supercars acharnées, de faire un peu de karting, de Nascar, du rallye, un tour d'Italie (qui bénéficie d'une très belle mise en scène), ou encore prendre des leçons de conduite à l'école AMG du Nürburgring, pour finir en beauté en se mesurant à Sébastien Loeb. Enfin, la carrière B-Spec vous permet d'accéder aux mêmes mini-championnats qu'en A-Spec... mais du point de vue d'un chef d'écurie. Une fois notre pilote recruté, nous le ferons progresser en temps réel avec quatre ordres basiques - « ralentis », « maintiens l'allure », « accélère » et « dépasse » - en fonction de sa barre de pression. Amusant au début, ce mode se résumera rapidement à fournir une voiture avec quelques centaines de chevaux de plus que celles des concurrents à notre protégé et à le laisser se débrouiller pendant que nous irons tranquillement préparer à manger/ranger le linge/surfer sur le net (rayer les mentions inutiles). Bien qu'au final, ce soit un moyen facile – mais long – de faire croître à la fois notre compte en banque et notre garage, force est d'avouer que ce n'est pas très passionnant.