PREVIEW - Ghost Recon Wildlands : Santa Blanca is coming to town

Série reconnue pour son réalisme poussé à l'extrême, pour son souci du détail et surtout pour son côté tactique millimétré, la saga Ghost Recon s'est fait un nom au fil du temps, depuis son lancement en 2001 et sa dernière sortie avec Ghost Recon: Future Soldier en 2012.

Cette fois, les Ghosts se retrouvent en Bolivie, où le cartel de la Santa Blanca a pris littéralement le pouvoir en y instaurant le premier narco-état de la planète. Votre mission sera évidemment de détruire non seulement ce cartel, mais également son chef : El Sueño (le rêve). Pour ce faire, vous devrez démanteler point par point les affaires de la Santa Blanca ; vous aurez ainsi quatre lieutenants à occire avant de pouvoir vous occuper personnellement d'El Sueño. Chacun de ces sbires dirige une branche du Cartel : l'approvisionnement, la diffusion, la promotion et le traitement. Il va sans dire qu'avant d'approcher l'un des cardinaux de cette Santa Blanca, vous devrez couper les branches une à une. Qu'à cela ne tienne, la carte de la Bolivie est divisée en quatre grands secteurs, chacun étant lui-même découpé en vingt-et-une provinces, lesquelles sont dirigées par des sous-fifres. Ce sont ces derniers qui vous permettront, une fois ceux-ci éliminés, de vous approcher de plus en plus près de votre objectif final. Voilà pour la trame principale. Sachez que, par souci de réalisme, les équipes d'Ubisoft ont fait appel à des spécialistes, des journalistes d'investigation, ainsi qu'à des chercheurs, afin de proposer une histoire concrète et la plus plausible possible.

Ubisoft a mis un point d'honneur à laisser le joueur suivre sa propre voie, sans jamais l'obliger à suivre un chemin précis.

Vous démarrerez votre aventure dans la province d'Itacua, au beau milieu de la carte, mais libre à vous d'aller vous balader ailleurs. Le jeu n'est absolument pas linéaire et Ubisoft a mis un point d'honneur à laisser le joueur suivre sa propre voie, sans jamais l'obliger à suivre un chemin précis. C'est plutôt une très bonne chose, quand nous voyons la grandeur de la carte mise à la disposition du joueur et de la variété des environnements. Ça en jette plein les mirettes, entre la jungle amazonienne, le désert de sel, les grandes plaines verdoyantes et les fleuves entourés de palétuviers. Rajoutez par dessus une météo évolutive, un cycle jour-nuit et vous allez très certainement vous arrêter à de nombreuses reprises afin de vous délecter des scènes qui se dérouleront sous vos yeux ébahis. En dehors des environnements « eye-candy », vous aurez loisir de visiter de très pittoresques bourgades çà et là au gré de vos pérégrinations, principalement sur des routes de terre. Couleur locale, nous vous disons.

Vous serez amenés à vous déplacer à pied ou en véhicule, et là, vous aurez un large éventail de choix entre les motos cross, les routières, à moins que vous ne préfériez le SUV de la Santa Blanca, voire la sportive (qui ressemble beaucoup à une Lamborghini). Vous n'aimez pas la route ? Là où vous allez, vous n'aurez pas besoin de route : hélicoptères, moyens de transport amphibies, avions de tourisme, etc. Vous aurez une soixantaine de véhicules à votre disposition afin de combler vos rêves les plus fous. Enfin, combler, c'est vite dit... Il va falloir compter sur une conduite plutôt erratique pour les avions, la faute à une caméra un peu folle et à une direction assez catastrophique. Les hélicos ont également quelques difficultés à se piloter correctement, principalement à cause du fait qu'ils doivent atteindre une hauteur prédéfinie avant de pouvoir avancer. Si cela semble un point de détail, attendez d'avoir alerté la moitié du cartel et d'avoir la police d'État aux trousses, et vous allez comprendre à quel point la conduite des véhicules est cruciale dans les moments de tension... Cependant, il serait facile de tirer sur l'ambulance, car les sensations sont globalement au rendez-vous, juste un léger sentiment de diriger un char Panzer à la place d'un hélicoptère de tourisme, mais bon, passons.