Ghost Recon Wildlands : Ubisoft lance enfin son jeu de tir qui signe le retour des Ghosts. La Bolivie lui dit merci.
Avant d'atterrir en Bolivie, le joueur est invité à créer son Ghost de la tête au pied. Plusieurs éléments sont paramétrables, comme le sexe, le visage, la couleur des yeux, et ces points restent fixés pour le restant de l'aventure. Mais il est également possible de choisir sa coiffure, sa tenue, ses accessoires et même ses tatouages, puis de les modifier après quelques heures de jeux et de nouveaux items obtenus. Au moins, chaque Ghost est unique, un bon point pour le multijoueur coopératif.
Ghost Recon Wildlands ressemble à une très jolie coquille, mais au contenu vide.
Mais avant de passer à ce point, parlons d'abord du mode solo, qui suit le même déroulement, mais... seul. Et franchement, ce n'est pas la joie. La taille de la carte de Ghost Recon Wildlands est énorme, totalement ouverte, avec des centaines d'éléments à récupérer et de missions à effectuer, mais dans l'ensemble, tout cela reste très superficiel et rébarbatif. Il convient au joueur de se rendre sur le lieu de sa mission, de repérer la zone (avec des jumelles ou un drone) pour marquer un maximum de cible, puis d'atteindre cette dernière. Les approches sont nombreuses, et même si l'infiltration est à privilégier, rien n'empêche de foncer dans le tas, quitte à déclencher les alarmes. Mais une fois cette opération faite une fois, dix fois, cinquante fois, cent fois, la monotonie s'installe. Alors oui, l'exécution synchronisée (où les Ghosts abattent leurs cibles ensemble), la difficulté croissante et quelques missions sont là pour réveiller le joueur, mais Ghost Recon Wildlands ressemble à une très jolie coquille (les décors sont vraiment magnifiques), mais au contenu vide. Un sentiment de poudre aux yeux pas vraiment agréable.
Le gameplay n'est lui aussi pas des plus novateurs. Jeu de tir à la troisième personne très classique dans l'ensemble, quelques éléments sont quand même là pour rappeler qu'il s'agit d'un jeu orienté vers le réalisme. Les ennemis repèrent le joueur d'assez loin (voire même d'un peu trop loin, qui arrive vraiment à repérer un soldat habillé en noir, la nuit, dans un buisson à 100 mètres ?), il faut compter sur le poids des balles lors des tirs à distance et si, par mégarde, les adversaires arrivent à toucher le joueur, il ne lui faut pas beaucoup de balles pour tomber à terre. Un jeu hardcore dans sa forme, qui là encore aurait pu être une réussite sans compter l'intelligence artificielle. Les Ghosts et rebelles visent comme des Stormtrooper, la roue de commande n'est vraiment pas pratique dans le feu de l'action, la Santa Blanca a une vue de robot du futur et, comble du comble, les alliés à protéger n'hésitent pas à sortir à découvert en pleine fusillade. Bonjour les balles perdues et l'échec de la mission. Outre ces phases à pied, le joueur peut aussi prendre des véhicules pour se déplacer en Bolivie, et la physique est une catastrophe. Que ce soient les voitures de sport ou les VTT (véhicule de transport de troupes, pas vélo tout terrain), ce sont de vraies savonnettes, sur route comme dans la boue. Restent les motos, qui grimpent les collines aussi bien que les chevaux dans Skyrim, et les véhicules aériens (avions, hélicoptères). Ces derniers deviennent rapidement le meilleur compagnon du joueur pour se déplacer, après s'être fait la main les premières heures sur les commandes pas vraiment évidentes.
Par contre, il est clair que Ghost Recon Wildlands a été pensé pour le coopératif, et doit vraiment être joué avec cet élément en tête. D'ailleurs, il doit être joué en coopération, point. Il n'est dès lors plus question de parler d'IA à la ramasse, et les Ghosts travaillent de concert pour s'entraider. Il est ainsi bien plus aisé de planifier son approche, de mettre en avant les capacités de chacun, et de recouvrir un maximum de zones lors des assauts des bases ennemies. De même lors des passages de conduite, où les Ghosts peuvent enfin se défendre proprement et tirer juste sur les ennemis. Et au cas où l'ennui s'installe, rien de mieux que de se plaindre des bugs à plusieurs pour se redonner du courage. Non, vraiment, jouez à Ghost Recon Wildlands en multijoueur coopératif.
Commenter 9 commentaires
Au final ça revient au même que n'importe quel jeu multi : la sensation de répétitivité lassante s'efface dès que tu t'amuses à plusieurs.
salut, du coup tu n'es pas d'accord, ok !! mais sur quel thème, peux tu développer stp ?! merci
parce que pour moi la conclusion et du test de la beta que j'ai faite, correspondant .... donc pas besoin d'avoir le jeu en entier pour avoir des surprises .
Quel dommage !
http://www.gamergen.com/actualites/ghos ... t-280839-1
Carole qui ose le "Aucun identité" la meuf qui cherche autre chose que du shoot, de la tactique ou du Ghost Recon...dans un Ghost Recon.
Mon porte feuille maigri a cause de toi... xD Merci de l'info