TEST - Ghost Recon: Future Soldier

Célèbre auteur de romans basés sur des histoires d'équipes internationales militaires chargées de sauver le monde, le plus souvent dans l'ombre, Tom Clancy s'est mis au travail pour livrer clés en main une version plus futuriste des fameux Ghosts : une petite escouade de soldats spécialisés dans les actions silencieuses et les missions d'infiltration.

Sauf que, jusqu'à présent, les tueurs de l'ombre n'œuvraient que pour des organisations mondiales comme l'OTAN ou les Nations Unies, mais un évènement va déclencher la fureur des fantômes. Lors d'une opération facile, nous dirons même routinière pour ces experts de la guerre invisible, une escouade entière fut décimée par un nouveau type de bombe qui fut acheminée par un groupe terroriste encore inconnu. Soudés par des valeurs d'honneur et de fratrie, les autres membres de cette division ultra-secrète attendent patiemment que leur état-major s'intéresse à cette affaire afin de pouvoir mener leur propre vendetta sur le terrain et croyez-nous : vous n'aimeriez pas mettre un fantôme en colère.

Ubisoft a donc pris un pari risqué avec ce nouveau Ghost Recon puisque cet opus va multiplier les infidélités à sa série originelle, tout en proposant une base de gameplay qui sera fondamentalement familièr aux fans. Ghost Recon: Future Soldier sera en fait l'occasion de permettre aux joueurs de choisir la façon dont ils vont vivre leur aventure solo : foncer dans le tas et laisser parler la poudre, sachant que de tels actes vont rameuter la quasi-totalité des troupes ennemies présentes dans le périmètre, ou avancer avec prudence et méticulosité afin d'éliminer consciencieusement les cibles adverses. Plus que jamais, ce choix est désormais viable dans un Ghost Recon car, auparavant, aller à l'encontre de la sacro-sainte loi des fantômes invisibles se soldait irrémédiablement par une mort aussi rapide que le déclenchement de l'alerte. La question se pose : comment Ubisoft peut-il réussir à intégrer cette nouvelle façon de procéder ? La réponse tient en trois lettres : TPS. Deuxième pari extrêmement risqué, mais qui pourrait marquer un tournant durable et différenciant pour la franchise qui ressemblait, jusqu'à présent, beaucoup trop à un Rainbow Six clairement axé sur l'infiltration. Ajoutez à cela un petit bond temporel qui aura permis aux équipes de développement de doter nos Ghosts d'armes et d'outils légèrement fantaisistes, mais tellement crédibles pour ce qui devrait être l'avenir proche, et vous obtiendrez peut être le premier épisode, sur une série qui comptait déjà huit jeux auparavant, qui mérite le plus de porter le titre de Ghost Recon. Explications.