GC 2014 - PREVIEW - Pillars of Eternity : nous avons essayé le nouveau RPG d'Obsidian
par NobunagashiPour ceux qui regrettent l'époque de Baldur's Gate.
Le studio Obsidian Entertainment (South Park and the Stick of Truth, Neverwinter Nights 2…) a récolté en 2012 la coquette somme de 4 millions de dollars pour créer un nouveau RPG en 2,5D isométrique dans un univers heroïc fantasy. Deux ans plus tard, à l'occasion de la gamescom 2014, nous avons pu essayer pour la première fois Pillars of Eternity, le petit frère spirituel des jeux basés sur Dungeons & Dragons de la fin des années 90, comme Baldur's Gate pour ne citer que lui.
Obsidian ne cache pas du tout ses sources d'inspiration
Et à première vue, PoE pourrait très bien être Baldur's Gate 3 pour tout dire. Entre le type de jeu identique, l'interface très proche et les nombreux points communs (le pointeur de la souris est identique par exemple), ce nouveau bijou pondu par Obsidian ne cache pas du tout ses sources d'inspiration. Et c'est tant mieux au vu de la qualité de sa muse.
Après avoir créé son personnage en choisissant son sexe, sa race (parmi 6), sa sous-race, sa classe (11 différentes), sa culture et ses antécédents (donnant ainsi un background au héros), le joueur se retrouve catapulté aux commandes d'un groupe de 5 aventuriers dans un endroit propre à l'esprit créatif d'Obsidian. Car oui, en plus d'être beaucoup plus adapté aux configurations actuelles et de largement moins souffrir de la pixellisation, l'une des plus grandes différences entre PoE et BG est que le premier ne repose plus sur Dungeons & Dragons, ni en ce qui concerne l'histoire et l'environnement, ni en ce qui concerne les combats.
Pourtant, ces derniers reprennent plus ou moins les grandes lignes de ce qui se faisait avant les années 2000, avec du temps réel qu'il vaut mieux mettre en pause de temps en temps afin de mieux gérer les sorts, attaques, déplacements et autres actions de son petit groupe. Avec les nombreuses possibilités offertes par chaque personnage et la difficulté des combats qui se montre rapidement très élevée, les affrontements deviennent vite chaotiques et ralentir le temps est alors plus qu'indispensable. Fort heureusement, la vie qui se restaure automatiquement en dehors des affrontements (y compris pour les personnages tombés au combat) est un plus non négligeable pour ne pas être frustré trop rapidement.
Bien sûr, il ne s'agit pas d'un simple copier/coller et certaines différences viennent donner un goût de renouveau à l'ensemble. Nous noterons en vrac l'alignement désormais évolutif en fonction des actions du joueur, ainsi qu'un système de craft.
En ce qui concerne la profondeur de l'environnement et de l'histoire, il faudra bien évidemment se pencher davantage sur le titre, nos trente minutes passées en sa compagnie ne suffisant pas à se rendre réellement compte de tous les tenants et aboutissants du scénario. Rendez-vous au quatrième trimestre pour en savoir plus.