DOOM Eternal : Le Doomguy s'est entraîné dans de nouvelles disciplines pour nous séduire, et ça marche.
Avec ses gros muscles et ses flingues ridiculement puissants, nous pensions notre avatar déjà capable de réaliser des prouesses. C'est le cas dans l'absolu, en témoigne ce rythme Fast and Furious propre à la série que nous retrouvons logiquement dans DOOM Eternal. Un épisode qui s'annonce comme du caviar pour les amateurs de FPS épileptiques. En tant qu'athlète du massacre de démons, le Doomguy ne s'est pas contenté de cette petite victoire et est reparti sur Mars pour pousser de la fonte et découvrir de nouvelles disciplines physiques. Son sport préféré (et le nôtre du coup) est désormais l'escalade. Capable de gravir à peu près n'importe quel obstacle grâce à ses nouveaux mouvements (dash, grimpette sur les murs, saisie des rebords...), notre héros met ses compétences au service d'un gameplay plus vertical et orienté vers le platformer que jamais. Des nouveautés qui ne sont pas pour nous déplaire et qui servent de toute manière énormément même pour s'en sortir dans des gunfights intenses en arène.
Plus baraqué que jamais, le héros de DOOM Eternal vient rappeler que c'est lui le chef.
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L'autre grosse nouveauté c'est cette passion pour le farm. Le terme peut paraître inapproprié puisqu'il est généralement péjoratif, mais ici, le système marche pourtant à la perfection. Nous nous expliquons : Mars étant un peu à court de vie, de munitions et d'autres outils de destruction, notre héros doit composer avec son arsenal pour se les créer. Un coup de tronçonneuse bien placé permet ainsi de récupérer des munitions, tandis qu'une exécution au corps-à-corps permet de récupérer de la vie. Ce qu'il y a de génial avec ce principe, c'est qu'il impose au joueur une nouvelle gymnastique dans son massacre. Celui-ci doit être plus calculé, plus stratégique. Une fois la routine du carnage maîtrisée, DOOM Eternal voit son rythme, déjà boosté aux amphétamines, être encore plus dynamique, oui, oui, c'est possible.
La contrepartie de cette nouvelle façon de jouer, c'est qu'elle augmente considérablement la difficulté si vous ne vous pliez pas aux règles ou si vous galérez comme nous dans les premières minutes de jeu. DOOM Eternal se transforme alors en un survival horror où seuls les mods très sympas de nos armes peuvent nous sortir de mauvaises passes. Dans ce domaine, mention spéciale au « Meathook », un grappin permettant de se rapprocher de son ennemi, le fusil à pompe s'impose alors. Du reste, l'ambiance démoniaque, les cinématiques et les grosses séquences d'action font bien le taff quand il s'agit d'impressionner son monde. Cet amuse-bouche ne manquait décidément de rien pour faire un parfait petit DOOM, qui va cependant se faire attendre un certain temps.
Nos premières impressions : vivement !
Plus baraqué que jamais, le héros de DOOM Eternal vient rappeler que c'est lui le chef. Le rythme effréné et les génocides de pixels sont toujours aussi jouissifs, mais sont en plus sublimés par un petit grain de folie qui demande aux joueurs d'enchainer les kills d'une certaine manière pour pouvoir profiter à fond de cette nouvelle façon de jouer basée sur un farm soft. N'oublions pas également la nouvelle palette de mouvements qui permet de faire des miracles en soi, mais qui est surtout au service d'un nouveau level design plus vertical qui change et nous ravit. Des améliorations convaincantes en somme pour une franchise qui est dans notre cœur depuis 1993.