TEST - Forza Motorsport 5 : le retour en force de la série sur next-gen

La jouabilité de ce Forza Motorsport 5 est sans conteste le point important de ce titre tout comme ses graphismes. À l'instar de tout bon jeu de simulation de courses qui se respecte, vous pouvez pousser la difficulté à un niveau particulièrement élevé, de même que pour encore plus de réalisme, vous pouvez également supprimer toutes aides et assistances (trajectoire par exemple). Ainsi, chaque type de joueur y trouvera son compte puisqu'un mode facile est également de la partie. Autre point, pour obtenir la fameuse médaille d'or et remporter une course, il vous faudra arriver au minimum troisième, ce qui permet de ne pas être bloqué des heures durant sur une même course.

Comme tout bon jeu de simulation de courses qui se respecte, vous pouvez pousser la difficulté à un niveau particulièrement élevé.

Malheureusement, le mode carrière n'est qu'une succession d'épreuves, certes un peu variées (courses simples, chrono...), mais il n'y a aucun but particulier mis à part remporter les championnats un à un. Il n'y a donc aucune prise de tête, mais cela pourra quand même en rebuter quelques-uns. La véritable évolution réside alors dans les niveaux de pilotes et l'affinité avec les constructeurs. L'intérêt de tout cela ? Gagner de l'argent in-game afin de pouvoir acheter de nouvelles voitures et améliorations. Toutefois, ne pensez pas obtenir le plus puissant des bolides en remportant quelques courses, loin de là. Pour les voitures les plus intéressantes - et donc performantes - il vous faudra débourser un voire plusieurs millions de crédits, et une fois en jeu vous vous rendrez rapidement compte que le million est assez long à atteindre. Une solution ? Oui, acheter des jetons avec votre propre argent. Un système qui fait grincer des dents les plus réfractaires, mais qui peut être utile pour ceux qui n'ont pas peur de mettre la main au porte-monnaie.

La grande nouveauté de cet opus est bien évidemment le système de Drivatars. Grâce au cloud, votre conduite (bonne ou mauvaise) est enregistrée, puis un avatar virtuel se créé à votre image et devient un adversaire pour les joueurs durant leur mode solo. Il s'agit là d'une innovation puisque l'IA gagne en réalisme et ne se contente plus d'être gérée par un ordinateur sans véritables réactions. Toutefois, les Drivatars ont, pour le moment, leurs limites et ne sont pas encore extrêmement précis, mais gageons qu'avec le temps le système s'améliorera et gagnera en intensité.

Les sensations de vitesse sont bien présentes et, cramponnés à notre manette, nous ne dirons pas le contraire. La prise en main est parfaitement adaptée et au moindre faux pas, ou virage mal engagé, il sera difficile de reprendre le contrôle du véhicule. Toutefois, en appuyant sur la touche Y de votre pad, il est possible de rembobiner quelques secondes pour réparer votre erreur. Cette prise en main est accentuée par les fameuses gâchettes vibrantes qui apportent non seulement une immersion encore plus prononcée, mais également un plus au gameplay. Par exemple, les gâchettes commenceront à vibrer lorsque votre voiture dérape, apportant ce sentiment de grip et de gommes accrochant le bitume. Par conséquent, cela pourra servir d'avertissement afin de vous éviter un éventuel hors-piste suite à un dérapage mal dosé.

En outre, il y a ce petit plus agréable : le ForzaVista. Quelque peu différent de l'AutoVista, c'est en quelque sorte votre garage. De là, vous pouvez améliorer ou acheter des véhicules, mais ce qui nous a particulièrement attirés, c'est le fait de pouvoir scruter en détail chaque bolide en les regardant sous toutes les coutures, tout en écoutant quelques explications sur certaines pièces mécaniques. C'est assez alléchant et une véritable ode au grand tourisme.

Pour ce qui est du mode multijoueur, il est assez classique avec des modes tels que Time Attack mais vous permettra de passer d'agréables moments entre amis.