Super Street Fighter IV : notre test complet

Tout d'abord, il est nécessaire de signaler que Capcom ne s'est pas contenté de peu, et les différents ajouts et optimisations effectués sur cette nouvelle version valent le détour, permettant ainsi à Capcom de "justifier" l'achat d'un nouveau jeu à prix réduit (entre 30 et 45 € selon les sites de vente en ligne)

Première constatation, dix nouveaux personnages font leur entrée, dont huit combattants issus des opus précédents, montant ainsi le casting à 35 combattants, ce qui est largement honorable. Parmi la liste, nous retrouvons bien évidemment tous ceux présents dans Street Fighter IV, mais aussi des personnages issus de Super Street Fighter II comme T.Hawk et DeeJay, de Street Fighter Alpha, comme Cody, Guy (eux-même provenant de Final Fight) et Adon, ou encore de Street Fighter III avec Dudley, Ibuki ou Makoto. Deux nouveaux personnages font également leur apparition puisque Juri, une coréenne pratiquant le Taekwondo, et Hakan, un lutteur turc, viennent s'ajouter à la liste.

Pour ceux que la difficulté de Street Fighter IV rebutait, vous apprécierez le fait que Akuma et Gouken soient disponibles dès le début du jeu. Capcom n'a pas fait les choses à moitié puisque chaque protagoniste se voit doté d'un deuxième "ultra combo" que vous pourrez choisir lors de la sélection du personnage. Certains d'entre eux sont tout simplement magnifiques et nous pouvons voir que Capcom a écouté les fans puisque, par exemple, le deuxième "ultra combo" de Ryu est l'impressionnant Shoryuken tant réclamé par le public (voir image ci-dessous). Les développeurs auraient pu cependant intégrer les deux ultra combos directement dans le combat sans proposer un choix à la sélection, d'autant plus que les manipulations à effectuer sont différentes. Cela aurait permis de varier un peu les plaisirs d'un match à l'autre.

Puisque nous parlons des combattants, sachez que Capcom a rééquilibré les personnages. En effet, dans Street Fighter IV, Sagat, par exemple, avait une force un peu démesurée, il a donc été rendu un peu moins nerveux. En revanche, il reste encore un travail à faire sur d'autres combattants puisque Juri est déjà montrée du doigt. A contrario, Seth est un peu moins fort en mode Arcade et vous crispera moins les doigts.

Nous regretterons également les vidéos d'introduction de chaque personnage, bien en deça de ce que proposait Street Fighter IV, puisqu'il s'agit de dessins fixes. En revanche, chaque personnage possède une fin propre et différente du volet précédent, d'une qualité très discutable toutefois.

L'une des critiques de l'opus précédent était le manque de décors. Capcom n'a pas mis les bouchées doubles sur ce point, mais en propose tout de même quatre nouveaux, une retouche sur celui de Seth ainsi que deux Bonus Stages. Ces derniers n'apportent d'ailleurs par grand chose au jeu, excepté pour la course aux points. Il vous est cependant possible de les désactiver via le menu.