Coupe du monde de la FIFA Afrique du sud 2010 : notre test complet

EA annonce pas moins de 150 changements et ils se font bien ressentir lors du jeu. Contrôles orientés de la poitrine, passe de l'épaule, positionnement plus astucieux des défenseurs, et surtout, le gardien n'a plus la judicieuse idée de sortir au niveau des libéraux, laissant ainsi à l'attaquant un panel de possibilités pour marquer. En effet, parmi les quelques défauts de FIFA 10, celui contre lequel les joueurs auront le plus pesté reste, sans aucun doute, la médiocrité des gardiens.

Une maladresse fort heureusement corrigée. Dorénavant, le gardien se positionne de manière tout à fait correcte, et ne défend plus ses cages de la même manière que les gardiens anglais de 2ème division. L'équilibre a donc à peu près été trouvé, dans la mesure où le dernier rempart n'est plus  infranchissable ou inexistant.

Les tirs, quant à eux, sont moins flottants et plus lourds, permettant ainsi des frappes en puissance de tous les coins du terrain. Au contraire, dans FIFA 10, les face à face, ainsi que les frappes dans la surface exigaient la plupart du temps une frappe enroulée afin de tromper le gardien. Il est également intéressant de noter que les face à face sont gérés quasi-automatiquement. La prise en compte de la pression de tir est presque nulle, dans la mesure où même si vous remplissez la jauge de tir au 2/3, l'attaquant placera le ballon là où il a le plus de chance de marquer. L'assistance sur les tirs est cependant une option, il est donc possible de jouer sans celle-ci. De même, les poteaux sont relativement moins présents que dans l'opus précédent. Les balles trouvaient presque tout le temps la barre, à défaut de ne pas avoir un bon finisseur. En revanche, vous trouverez presque tout le temps les chemins des filets lors de un contre un, pour le peu d'avoir un peu de doigté, ainsi que l'assistance sur les tirs. Avec Thierry Henry, n'y allez plus de main morte : envoyez une bonne "patate" de loin, pour un succès garanti.

Le plus gros changement du jeu réside sans doute dans la manière de tirer les penalties. Jusqu'alors anodins, les penalties requièrent désormais la prise en compte de plusieurs facteurs, ainsi qu'une certaine dextérité. Ils se tirent en fonction de deux indices : la puissance et la barre de stress. La première étape d'un penalty consiste à stopper le curseur lorsqu'il est dans le vert, afin de stabiliser le joueur. Si vous stoppez l'indicateur de stress dans le rouge, voire parfois dans le orange, votre tireur sera pris de panique, et tirera le ballon à la manière d'un amateur, occasionnant un très grand risque d'erreur. A noter que la zone verte de cette barre est plus ou moins grande en fonction de la capacité de votre joueur à tirer les penalties. De plus, la vitesse de déplacement du curseur va de paire avec l'enjeu du match. Si vous en tirez un pour la finale de la coupe du monde, alors il se pourrait que le curseur s'affole, et que vous finissiez comme Trézéguet...

Après avoir stoppé le curseur dans la zone adéquate, il vous faudra choisir une zone des cages, ainsi que la puissance. Plus vous frappez fort, moins vous avez de précision. La visée quant à elle s'effectue par un jugement totalement arbitraire de votre part. Aucun indicatif pour vous signaler l'endroit exact de la zone visée, cette dernière étant au milieu des cages par défaut. A vous de déplacer lentement le stick gauche pour tromper le gardien.  Un nouveau challenge vous attend.

Enfin, il ne vous est plus possible de laisser une défense sur place avec une simple accélération. La défense est désormais judicieuse, et se place correctement en couverture, supprimant ainsi toute possibilité de course rectiligne de n'importe quelle fusée. La gestion des contacts est réussie, et les joueurs ne marchent plus sur la balle lorsqu'un joueur est lancé en profondeur.