TEST - Destiny : faut-il craquer pour l'extension Les Seigneurs de Fer ?

Deux ans après sa sortie initiale, Destiny est toujours vivant grâce à des mises à jour de contenu assez régulières. Depuis septembre 2014, les joueurs ont pu relever de nombreux défis, notamment grâce aux extensions qui viennent enrichir le contenu de base. À chaque DLC son combat et ses nouveaux ennemis. Ainsi, les Gardiens ont dû vaincre Cropta et la Ruche dans les Ténèbres Souterraines, aider la Reine à venir à bout des Déchus rebelles de la Maison des Loups et enfin tenir tête à Oryx et son armée dans le Roi des Corrompus, affrontement chaotique ayant lieu sur le vaisseau du Cuirassé à proximité des anneaux de Saturne.

Cette quatrième extension prend maintenant la relève, mais seulement sur consoles de génération actuelle (migration numérique possible pour la old-gen), en offrant de nouvelles péripéties aux anciens vétérans comme aux nouveaux venus. L'histoire est recentrée sur l'époque de l'Âge d'Or et le mystérieux passé de Saladin, émissaire de la Bannière de Fer. Avec un décor planté au Cosmodrome, nous devons protéger la Terre et riposter coûte que coûte contre une nouvelle menace qui a mis la main sur une ancienne nanotechnologie très puissante, mais instable si mal utilisée.

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Le nouveau contenu permet de nous aventurer au-delà de la barrière érigée à la frontière sud de l'Ancienne Russie pour stopper le fléau autrefois scellé et enfin en savoir davantage sur le secret de la civilisation presque disparue des Seigneurs de Fer, dont Saladin demeure le dernier représentant. Au-delà du Mur, nous avons maintenant accès à la Contrée Infestée, là où complote l'ennemi. Toujours dans l'esprit des Corrompus, il est cette fois question de purger notre belle planète d'un adversaire certes connu, mais qui revient sous une forme plus puissante que jamais : les Déchus ont maintenant muté pour se transformer en véritables monstres de combat... Apparemment des dieux-machines dont il ne sera pas aussi facile de se défaire. Déjà pénibles à la base, ces Diables symbiotiques boostés génétiquement à l'ARIA promettent de corser davantage le challenge.

Il est nécessaire de s'affubler de son meilleur équipement.

Il faudra donc s'armer en conséquence et surtout renforcer ses pouvoirs pour mieux lutter. Le niveau de Lumière maximum augmente ainsi jusque 385, et les Gardiens les plus audacieux qui oseront braver les difficultés du Raid (370-380 recommandé) pourront même approcher le Saint-Graal fixé à 400 en mode hardcore. Un arsenal flambant neuf forgé sur le thème des Seigneurs de Fer, qui comprend des multitudes d'armes et pièces d'armures dont des exotiques de l'an III, pourra être récupéré par les joueurs. Entre autres, le taux d'obtention d'un objet meilleur que l'équipement actif est favorisé pour les joueurs qui ne sont pas encore au top niveau. Dans l'esprit de faciliter leur entrée et rattraper leur progression, ceux qui ne sont pas correctement équipés auront donc plus de chances de looter et décrypter de l'équipement puissant afin de pouvoir rejoindre le combat sans plus attendre. C'est bien, mais cela n'exhorte pas le passage obligatoire par la case du grind, mécanique rébarbative qui consiste à répéter des actions pour élever sa lumière.

Une fois les différentes missions principales achevées il est nécessaire de s'affubler de son meilleur équipement pour ne pas mourir sur le champ de bataille, car certaines activités ont vu leur degré de difficulté amplifié, tant en nombre d'ennemis qu'en puissance de feu, les coups portés infligeant des dommages beaucoup plus conséquents à votre personnage jusqu'au one shot en cas de différence de lumière notoire. Les assauts épiques (contre l'ARIA) sont plus corsés et demandent une équipe bien préparée, tandis que les mécaniques bien huilées du Raid de la Fureur Mécanique exigent une escouade synchrone qui n'a pas froid aux yeux. En dehors de ces différents programmes, il y a toujours le fun de l'Épreuve, renforcée par le nouveau mode Suprématie en 6 vs 6 ou chacun pour soi (Carnage) - où le but est de récupérer les insignes (engrammes) des Guardiens morts - avec plusieurs cartes PvP inédites qui viennent redorer le blason de la section multijoueur. Les plus téméraires, eux, passeront leur temps à décimer les vagues d'ennemis à l'arène multi de l'An III, la Forge de l'Archonte, évènement où la rareté de la récompense n'a d'égal que le courage des combattants qui osent y participer.