Dead Rising 3 : Prêts à suivre Nick Ramos, qui n'est toujours pas le frère de Sergio Ramos ?
Si vous avez déjà joué à Dead Rising et Dead Rising 2, alors vous ne devriez pas être dépaysés par la prise en mains de ce troisième opus. En très nette progression, car moins pataude et plus agréable, elle offre ainsi un meilleur feeling qu'auparavant. Toutefois, quelques soucis persistent, dans le sillage du ramassage d'objets (quand il y en a beaucoup dans un petit périmètre, ne vous étonnez pas de ne pas prendre le bon) ou de cette impossibilité de faire défiler en arrière dans l'inventaire. Pour rester sur les griefs, sprinter avec LB est un puits anti-ergonomique et ne se révèle pas toujours pratique pour échapper à la foule.
Dead Rising 3 a tout l'air d'un Dead Rising 2.5 situé dans un environnement plus grand.
Qu'à cela ne tienne, Dead Rising 3 tient bel et bien son rang de défouloir, de vaste barnum de - presque - tous les possibles. Comme dans les anciens épisodes, vous n'aurez que quelques jours pour percer les secrets de l'histoire. Charge alors à vous de remplir les missions principales, en sachant qu'entre deux, vous aurez tout le loisir d'explorer les moindres recoins de Los Perdidos, soit pour le fun, soit pour achever des quêtes secondaires lâchées au fur et à mesure de la progression (par un petit coup de fil). De temps en temps, des pauses s'incrustent afin que le joueur se force à ne pas suivre une ligne directrice prédéfinie et nourrie par des chapitres. Pour autant et malgré le compte à rebours, sachez que le temps n'est pas vraiment votre ennemi et que le chronomètre ne défile pas assez rapidement pour mettre le couteau sous la gorge. Autrement dit, en une partie, il n'y a pas besoin de rusher le scénario à tout prix.
À quoi diable le fait de balayer Los Perdidos sert-il ? À gagner des points PP pardi ! Sous cette appellation se cache en réalité l'expérience accumulée en fonction de vos actes. Sauver quelqu'un d'une mort certaine, retrouver des objets clefs, enquêter/aider, occire les Psychopates (les mini boss, qui sont moins récalcitrants qu'avant),... Les occasions de grimper en niveau ne manquent pas, ce qui permet de faire évoluer Nick Ramos comme il se doit, en lui octroyant de nouveaux carrés de vie (loin d'être un luxe), de la puissance offensive ou encore un gain d'agilité. Et d'ici à ce que vous atteigniez le level 50, Rick Grimes (The Walking Dead, ndlr) sera devenu un zombie...
Vu comme ça, Dead Rising 3 a tout l'air d'un Dead Rising 2.5 situé dans un environnement plus grand (pas si grand non plus). Ce n'est pas tout à fait faux. Niveau changement, Capcom a quand même amélioré le système de craft, qui n'oblige plus à passer par des ateliers pour confectionner des armes toujours aussi exotiques, et encore plus jouissives (il suffit de récupérer des plans et les ingrédients idoines puis d'appuyer sur une touche). En outre, il est désormais possible de combiner deux véhicules pour donner naissance à une véritable machine de guerre. À ce sujet, il faut bien reconnaître que cette option, puisqu'étant loin d'être instinctive, ne sera pas un réflexe aux yeux de tout le monde. La plupart du temps, vous circulerez normalement, bien aidés par une prise en main pas chaotique pour un sou et variant selon le type d'engin manipulé (voitures, motos, épaves, camionnettes, etc.). Attention, le jeu est assez radin concernant les moyens de locomotion. Pour revenir à l'arsenal, étant donné qu'il y a une centaine de concoctions disponibles, impossible de ne pas trouver son bonheur.
Commenter 18 commentaires
Tu plaisante? au moins dans le deux on pouvais s'amuser dans un univers mi horror,mi clownesque...
là t'a un jeu plus chère que les deux premiers opus réunis mais sans le fun,pour des "gens sérieux"... enfin bref le temps nous montrera ce que j’appellerais un spin-off a dans le ventre
Bah pourtant, ça parle d'humour ça et là...
Perso j'ai pas accroché au temps limité de DR 2, donc je compare pas.