TEST - Danganronpa 2: Goodbye Despair - Le nounours tueur est de retour

Après avoir abordé le jeu et ses mécaniques de gameplay, pour le moins singulières et assez complexes au premier abord, concentrons-nous sur tout le reste. Question graphismes, le jeu est vraiment très propre - en même temps, s'agissant de personnages en 2D sur un décor 3D avec une caméra assez limitée, c'eût été difficile de faire plus simple à afficher. Côté musiques, les sons ambiants et les voix collent parfaitement aux différentes actions et si vous êtes fan, vous pouvez acheter les musiques du jeu via le menu 'Extras' pour quelques pièces. Sympathique, mais limité à la simple écoute via ce menu, aucune manière d'en profiter en plein jeu, dommage. Pour la durée de vie, comptez une bonne trentaine d'heures pour le mode Histoire, environ une vingtaine pour l' "Island Mode" et quelques autres pour le "Magical Girl Miracle ☆ Usami" si vous voulez vraiment tout terminer à 100 %. Notez que vous disposez également d'artworks que vous débloquerez au fur et à mesure de votre progression, c'est toujours ça de pris !

Cependant, il serait dommage de partir si vite sans parler rapidement des différentes choses qui risquent de rebuter les joueurs lambda : le jeu est intégralement en anglais, sans aucun patch de traduction française prévu (il est cependant possible de mettre les voix en japonais). Aussi, avant de vous lancer à corps perdu dans la bataille, sachez qu'un très bon niveau d'anglais est nécessaire à la compréhension du jeu - sans parler des détails, juste du jeu en lui-même - sinon, vous risquez de ne pas en profiter intégralement, ce qui serait dommage.

Ensuite, parlons rapidement du jeu en lui-même : il est très - trop ? - similaire à l'opus précédent. Le scénario est assez complexe, mais peut paraître redondant pour ceux ayant déjà fait le précédent épisode de la série. Même si c'est voulu par le scénario - vous comprendrez en y jouant -, nous pouvons quand même nous demander si les développeurs n'ont pas été un peu fainéants. Rassurez-vous, ce ne sont que de rares occurrences, mais c'est quand même dommage.

Enfin, pour terminer, nous pouvons clairement pester contre certaines énigmes assez retorses, et surtout pas toujours évidentes lorsqu'il faut contrer les arguments de la partie adverse. Mais encore une fois, cela tient plus du chipotage qu'autre chose.