Castlevania: Lords of Shadow - Mirror of Fate : Les Belmont sont parmi vous.
Graphiquement, Castlevania : Lords of Shadow - Mirror of Fate est très agréable à regarder, de par cette propension à offrir une 2,5D magnifiée par une belle profondeur liée à la 3D (quelques jaillissements bien gérés). En outre, la modélisation des personnages, ô combien charismatiques (mention spéciale à Alucard), est d’excellente facture et rend hommage à ses héros fatigués par leur guerre personnelle. Toutefois, il convient de souligner quelques chutes de frame-rate çà et là, surtout quand les effets visuels se multiplient à l’écran. Côté musiques, il faut souligner une nouvelle fois les très jolies envolées musicales, qui accompagnent le joueur dans cette descente aux enfers. Aussi lugubre que lyrique.
Il faut souligner une nouvelle fois les très jolies envolées musicales
De toute évidence, le nouveau bébé de MercurySteam a la tête dans le passé et les pieds dans le présent. Le passé, tout simplement parce qu’il s’agit d’un Castlevania old-school, où un château à l’ambiance délétère fait office de décor. Entre les labyrinthes verticaux comme horizontaux, les rares énigmes, les aller-retour obligatoires, les machines de téléportation, les secrets à dénicher… Force est de constater que les fans ne seront pas dépaysés pour un sou. Le présent, lui, est représenté par les quelques ajouts en provenance des moutures salons : les incessantes QTE, qui contaminent le spectacle, et certains pouvoirs hérités de ceux de Gabriel (bleu pour le soin, rouge pour faire davantage de dégâts).
Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate se pose donc comme un titre mêlant habilement combats contre un bestiaire fourni (squelette, chauve-souris, zombies, armures animées,…), des séquences de plateforme à grand renfort de saut, double-saut, grappin et autres pièges à éviter et d’un soupçon d’exploration (point trop n’en faut). Sans surprise, la jouabilité se veut accessible, sans innover la recette (parade, esquive, coups puissant/lent, faible/rapide). Pour pimenter un peu les débats, nous avons droit à quelques joutes face à des bosses, en sachant qu’il faut, de temps en temps, étudier attentivement leurs mouvements afin de pouvoir les terrasser.
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Certes c'était que la démo mais pour l'instant je peux pas encore juger la version finale mais visiblement elle a l'air très bonne.