BioShock Infinite : L’atterrissage sur Columbia s'est-il fait en douceur ?
BioShock Infinite est avant tout un FPS tout ce qu'il y a de plus classique. Il reprend les bases posées par le premier opus, tout en y incluant quelques nouveautés. Ainsi, dès les premiers affrontements, les amateurs de FPS ainsi que de la série se retrouveront en terrain connu. Vous avez le choix entre diverses armes pas vraiment originales par rapport à n'importe quel autre jeu de tir à la première personne. En bref, pistolet, mitrailleuse, lance-grenade et fusil à lunette qui peuvent être upgradés via les boutiques. En plus de ce petit arsenal, vous pouvez faire appel à des capacités telles que la possession ou le lancer de corbeaux entre autres. Pour acquérir ces pouvoirs, il vous faudra trouver des toniques (l'équivalent des plasmides) que vous devrez boire et non plus vous injecter. Par conséquent, si vous avez déjà joué aux précédents BioShock, les bases de celui-ci s'assimileront très facilement.
Elizabeth est sans conteste la plus grosse valeur ajoutée
Même si BioShock Infinite ne réinvente pas le genre, il a le mérite d'inclure quelques nouveautés apportant indéniablement un plus au gameplay. En premier lieu il y a une petite barre jaune au-dessus de votre vie qui s'apparente à un bouclier - comme dans la série Halo - et qui se recharge de lui-même une fois que vous êtes cachés. Viennent ensuite les sky-lines. Ces sortes de rails aériens permettent de vous y accrocher - grâce à un crochet - afin d'atteindre des endroits en hauteur ou pour vous ruer sauvagement sur vos ennemis. Seulement, ce système ingénieux et inventif ne s'avère pas aussi exploité que nous l'aurions voulu. Tout au long du jeu vous avez également la possibilité de trouver des pièces d'équipements procurant certains bonus. Attention, vous n'avez droit qu'à quatre emplacements.
Mais Elizabeth est sans conteste la plus grosse valeur ajoutée. Autant la belle est importante d'un point de vue scénaristique, autant elle l'est également dans le gameplay puisqu'elle ne se contente pas d'être une héroïne passive suivant Booker et disparaissant lors des batailles. Non, elle y participe activement en vous aidant. Ses compétences sont diverses, elle peut aléatoirement vous envoyer des kits de soin, des munitions ou du cristal (qui remplit la jauge bleue servant à utiliser les capacités), mais elle fait aussi apparaître - via des failles - des tourelles par exemple. De plus, Elizabeth vous avertit de la présence d'ennemis à tel endroit , qui sont aussitôt marqué d'un logo blanc afin que vous les repériez plus facilement.
Si les interventions de la belle sont pertinentes, elles facilitent également grandement le jeu. Toutefois, l'IA des ennemis est plutôt nerveuse, par conséquent ils n'hésitent pas à venir vous déloger de votre cachette pour vous attaquer furieusement. Il faudra donc compter sur une petite dizaine d'heures pour parcourir le jeu en ligne droite et en mode normal. Mais à quoi bon ? Un BioShock - bien que linéaire - ça se savoure. En prenant votre temps pour fouiller les rues de cette cité flottante afin d'en découvrir les secrets, vous en aurez facilement pour une quinzaine d'heures voir plus selon la difficulté choisie.
En résumé, même si le gameplay n'a rien d'original, Irrational Games a tout de même réussi à lui insuffler un vent nouveau. Tout ce que nous pouvons reprocher de ce côté-là c'est peut-être des combats plus bourrins qu'épiques et un bestiaire loin d'être diversifié.
Commenter 7 commentaires
j'ai adoré rapture et se monde sombre que j'y ai découvert.
Pour bioshock infinite au départ j'avais peur de pas accroché a l'univer de columbia, mais voila que depuis hier je suis accro.
encore une fois, même si se n'est pas grand chose, je ne peux que dire merci a ken levine et irrational games de pouvoir m'offrir un jeu de cette qualité.
il ne quittera jamais ma ludothèque comme ses grands freres
Rien à voir avec les anciens opus^^
J'avais adoré les autres jeux et ton test me donne l'eau à la bouche, cependant tu ne fait mention de multijoueur, parcequ'il n'y en a pas ?
Combien de niveaux de difficultés en tout ?
Merci.