BioShock Infinite : L’atterrissage sur Columbia s'est-il fait en douceur ?
Développé à partir de l'Unreal Engine 3, BioShock Infinite nous propulse dans un univers artistique aux antipodes de ce que proposaient les premiers épisodes de la série. Exit la cité sous-marine de Rapture - créée par Andrew Ryan -, avec ses couloirs sombres et poisseux, son ambiance glauque et lugubre à souhait. Columbia se révèle être une ville - en premier lieu - flottante, ensoleillée et surtout pleine de vie. Un vrai dépaysement pour ceux qui s'attendaient à retrouver l'oppression et le sentiment de claustrophobie de Rapture. Columbia est une bouffée d'air frais revigorante, une invitation pour tous les joueurs qui ne demandent plus qu'à fouler librement le sol de cet endroit aussi captivant que troublant.
Columbia est une bouffée d'air frais revigorante
Graphiquement parlant, ce BioShock Infinite ne possède que très peu de défauts. Bien plus qu'un décor en arrière-plan, cette cité est aussi importante que les protagonistes Booker DeWiit ou Elizabeth. Vos premiers pas après votre atterrissage vous scotcheront littéralement à votre siège. Aux premiers abords, Columbia respire la joie de vivre avec ses nombreux habitants discutant dans les rues éblouissantes de clarté. Tout est particulièrement bien modélisé, des jardins fleuris qui nous invitent au voyage aux bâtiments et leur architecture, en passant par les ruelles. L'Unreal Engine 3 réussit encore l'exploit de nous impressionner, cela dit bien que le moteur soit encore de très grande qualité après toutes ces années, son côté technique semble avoir pris quelques rides. Si vous cherchez donc la petite bête, vous remarquerez que les expressions faciales des protagonistes quelconques peuplant Columbia ne sont pas particulièrement bien retranscrites, tout comme certains objets du décor qui restent statiques ou encore quelques textures pas toujours jolies. La vieillesse de la technologie d'Epic Games en est simplement la cause. Qu'à cela ne tienne, la qualité est là, c'est indéniable.
Si les graphismes tape-à-l'œil et rayonnants sont si envoûtants, c'est parce que la bande-son joue également un rôle plutôt important dans l'immersion. Les thèmes musicaux sont juste magistraux et parfaitement calibrés. Chaque action est soutenue par une musique en adéquation avec le moment. À ce niveau-là, nous n'avons relevé aucun défaut, bien au contraire puisqu'il faut saluer le talentueux doublage français qui parvient à rendre le jeu encore plus immersif qu'il ne l'était grâce à la partie visuelle. La mention spéciale revient à la voix d'Elizabeth qui s'avère tout simplement en parfaite harmonie avec ce qu'elle est. De nombreux joueurs préfèrent jouer en VO dans la plupart de leurs jeux, mais dans le cas de BioShock Infinite, ce serait une véritable injustice de se priver du français.
Commenter 7 commentaires
j'ai adoré rapture et se monde sombre que j'y ai découvert.
Pour bioshock infinite au départ j'avais peur de pas accroché a l'univer de columbia, mais voila que depuis hier je suis accro.
encore une fois, même si se n'est pas grand chose, je ne peux que dire merci a ken levine et irrational games de pouvoir m'offrir un jeu de cette qualité.
il ne quittera jamais ma ludothèque comme ses grands freres
Rien à voir avec les anciens opus^^
J'avais adoré les autres jeux et ton test me donne l'eau à la bouche, cependant tu ne fait mention de multijoueur, parcequ'il n'y en a pas ?
Combien de niveaux de difficultés en tout ?
Merci.