TEST - Bayonetta

Fermons les yeux un instant et concentrons-nous sur ce que nous avons à l’écran. Et là, magique, le jeu est très beau globalement. Les cinématiques sont de toutes beautés, même si nous sommes loin d’un Uncharted. Nous apprécions tout particulièrement les passages sous formes de pellicules. Les niveaux sont assez confus et manquent de cohérence, mais le style reste dans le même ton : baroque et déjanté ! 

Très détaillée, profondément variée… Malheureusement cette version n’est pas aussi parfaite que l'est sa cousine. Pourquoi ? Même si Bayonetta est fluide, il faut savoir que le jeu tourne en 60 fps (Frames per Second) sur Xbox 360 contre seulement 30 fps pour nos beaux monolithes noirs. Ne vous inquiétez pas et ne criez pas au scandale (quoi que ?) car le jeu est tout à fait jouable. En effet, le framerate n’est pas à son maximum mais il n’y a pas de quoi se mettre à dos la charmante sorcière pour une question de fluidité, puisque celui-ci ne tourne pas au ralenti, comme on pourrait le voir et le croire sur la toile.
Cependant de tous petits bugs sont visibles et la version PS3 rencontre quelques problèmes de "tearing". C'est-à-dire qu’une ligne horizontale jaillit par moment en haut de l’écran lorsque nous effectuons des mouvements rapides. Un effet qui apparaît surtout lors des déplacements mais pas dans les phases de combat (ouf !). Le fun est donc présent sans problème.

Quant aux personnages, rien à dire. La modélisation est superbe. Imbécile, charmeuse ou encore macho… Nous sommes subjugués par le style et le charisme de chaque protagoniste. Nous sentons que la frime nippone veut nous faire oublier Dante de Devil May Cry et ça marche. Même si les courbes de la sorcière ne vous attireront pas forcément, son sex-appeal va vous envoûter. Le physique de Bayonetta vous subjuguera facilement avec ses poses aguicheuses et provocantes, le tout vêtit d’une combinaison moulante qu’elle enlèvera de temps en temps pour vous faire plaisir. Son humour particulier dans ses gestes est tout simplement sympathique et remarquable. Les demoiselles ont Dante, la gente masculine découvre Bayonetta. Sublime !