Batman: Arkham Origins Blackgate : Pour une super-aventure ?
Après avoir libéré Gotham de la vermine au soir de Noël (événements narrés dans Batman: Arkham Origins), Batman s’est affirmé comme le protecteur de la ville. Tandis qu’il errait dans les ruelles à la recherche d’un crime à punir, il croise le chemin d’une voleuse prénommée Catwoman. En l’envoyant à la prison de Blackgate, il découvre qu’un complot se fomente entre le Joker, le Pingouin et Black Mask. Ces derniers ont pris le contrôle du bâtiment et le super-héros doit donc enquêter et reprendre le contrôle de la situation.
Visuellement, force est de constater que Batman: Arkham Origins Blackgate n’est pas désagréable.
Sans surprise, le scénario de Batman: Arkham Origins Blackgate n’a ni la profondeur ni la portée des autres opus de la franchise. En résumant un peu, il s’apparente peu ou prou à un chapitre tiré d’un comics. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la narration repose sur des cinématiques animées que ne renieraient pas les planches que vous trouvez chez les libraires. Bien sûr, le fait le lieu soit unique – la prison de Blackgate et c’est tout – limite forcément les arcs de l’histoire. Mais pour un titre disponible sur une console portable, c’est facile à suivre et pas prise de tête pour un sou. En somme, ne vous attendez pas à voir un Batman en pleine phase de doute comme dans Batman: Arkham Origins.
Visuellement, force est de constater que Batman: Arkham Origins Blackgate n’est pas désagréable. Non content d’offrir une modélisation du super-héros quasiment similaire à celle des autres Batman: Arkham, il se permet le luxe de transcender la 2,5D avec des caméras dynamiques, une technique propre et une forme chatoyante. En effet, ces caméras se jouent des plans et des changements de direction pour travailler sur la profondeur et éviter le simple scrolling horizontal plan-plan, justement. Nous regrettons toutefois le vide des environnements et la répétitivité des modèles 3D concernant les ennemis, qui n'ont pas reçu le même soin que le personnage principal. Du reste, le casting ne dénote pas avec le character design de la trilogie initiée par Rocksteady.
Côté son, les bruitages sont très bien retranscrits, tandis que nous retrouvons l’ambiance typique de Batman. Les amateurs de voix françaises, en revanche, devront se contenter de la version originale (et des sous-titres qui vont avec). Tant pis.
Commenter 4 commentaires
Personnellement, j'aurais été un brin moins sévère avec une note générale de 13/20.
Par contre vous savez ce qui m'énerve chez les 3 derniers batman ? Les ennemies qui ont des armes à feu ...
Pas vous ?