Batman Arkham City : Batman est de retour sur nos consoles. Il n'est pas content, mais nous oui !
Ceux qui ont retourné dans tous les sens Arkham Asylum ne seront pas surpris par les différents modes de jeu et les premières minutes de l'histoire, Arkham City est bel et bien sa suite. Parmi les fonctionnalités de base, vous avez toujours la possibilité d'enregistrer votre progression sur quatre fichiers de sauvegarde différents. Une fois votre emplacement préparé, seul le mode histoire sera disponible, ainsi que les options bien évidemment. Lorsque vous aurez avancé dans la campagne principale, vous aurez la possibilité d'accéder au mode défi, ici intitulé Nigma se venge, de consulter vos statistiques, d'accéder à une synopsis du scénario du jeu ou encore de consulter quelques artworks et figurines 3D durement obtenus. Les fans du dernier Batman ne verront pas de gros changements, excepté le nombre de défis qui a quasiment doublé, pour le plus grand bonheur (ou malheur) des joueurs.
Pour ceux qui ont acheté le jeu neuf, vous aurez la possibilité d'obtenir le pack Catwoman gratuitement. Vous pourrez jouer avec la cambrioleuse durant les défis, mais aussi durant le mode histoire à travers quatre chapitres - assez courts - qui lui sont entièrement dédiés.
Le mode histoire étant la pierre angulaire de ce Batman, et il faut dire que chez Rocksteady ils ne font pas les choses à moitié, l'introduction du jeu nous propulse immédiatement dans l'univers carcéral impitoyable du titre, et dès les premiers instants, une seule chose est sûre, il va y avoir du boulot pour notre justicier noir.
Arkham City nous propose de visiter Gotham sous un autre jour.
La ville d'Arkham est divisée en trois zones. Nous y retrouvons tout d'abord une zone urbaine, dont son règne se retrouve divisé par la bande de Double-Face et celle du Pingouin, une zone de l'ancien Gotham totalement inondée suite à diverses secousses sismiques ayant eu lieu lors de la construction de la prison, et une zone industrielle, entièrement annexée par le Joker et ses sbires. Sans oublier quelques endroits secrets, tels que la station de métro désaffectée et la tour Wonder, la base principale du grand méchant Hugo Strange, surplombant sa ville-prison.
Et encore, il reste toute une flopée d'autres Super-Vilains, qui préféreront agir dans l'ombre afin de mettre des bat-bâtons dans les roues de notre chauve-souris préférée, tels que Mr Freeze, et des détenus de l'épisode précédent qui seront de retour dans quelques missions secondaires.
Au niveau du scénario, c'est également réussi, la trame principale est très agréable à poursuivre, les évènements s'accumulent et les liens établis entre tous les personnages sont cohérents. Les différents bandits ont tous une raison bien précise d'être à Arkham City, et ne sont pas juste là pour se faire battre par le Chevalier Noir. Nous regretterons tout de même un élément du scénario qui reste un peu en deçà de tout le reste : le Protocole 10. En effet, le plan final d'Hugo Strange afin de rayer Batman et le Joker de la carte risque au final de paraître anecdotique face aux autres événements du jeu. Dommage pour un élément d'intrigue qui est évoqué du début jusqu'à la fin.
Catwoman, ou un peu de féminité dans ce monde de brutes
Parlons peu, parlons graphismes. De ce côté-là également, Batman Arkham City est une réussite, le jeu est toujours aussi beau, la cape de Batman s'est offerte de nouveaux détails, et les ennemis sont bien plus variés que dans l'épisode précédent. Les gangs des trois factions principales sont reconnaissables au premier coup d'œil. Les sbires du Pingouin ont une veste polaire ornant l'oiseau manchot, ceux de Double-Face, ont un côté dégradé sur leur costume afin de respecter la dualité schizophrénique de leur chef et les sbires du Joker ont toujours leurs maquillages, mais aussi des masques à l'effigie du clown du crime. La neige de Gotham se pose sur votre costume, les expressions faciales ont été améliorées et les cinématiques sont de toute beauté... Bref, le jeu est beau, pour ne pas dire magnifique, nous pardonnerons presque certains petits bugs de collision et parfois un léger aliasing, mais en même temps, quel autre titre n'en a pas ?
Côté bande-sonore, là aussi, c'est une réussite. Le thème principal est marquant, et les différentes musiques se collent divinement bien à l'ambiance du jeu et aux évènements auxquels nous prendrons part. Au niveau des bruitages, le bruit du grappin qui se déroule et s'accroche sur une paroi, comme celui du Batarang tranchant les airs et se cognant sur un pauvre prisonnier ne nous lassent pas. Les commentaires des différents ennemis sont eux aussi devenus riches et variés, discutant du dernier événement ayant eu lieu, ou faisant des commentaires sur certains détenus peu fréquentables. Mention spéciale au doublage français d'exception donné au Pingouin et au Joker, un véritable délice pour nos petites oreilles !
Mais arrêtons cette partie sur tout ce qui entoure le jeu, et venons-en au cœur du titre : son gameplay. Pour savoir comment se débrouille notre chevalier noir, allez sur la page suivante.
Commenter 21 commentaires
Sinon des défauts... si si y'en a >_< Dans le mode défi particulièrement, de devoir se taper le chargement a chaque fois qu'on souhaite recommencer c'est parfois un peu lourd =P
(J'aurais mis 19/20 aussi 8D)
Je compte le prendre pour Noel, même si je n'avais pas joué au premier épisode.
j'aimerai savoir comment récupérer les trophées ou il faut presser plusieurs plaque de pression en même temps.
merci
ps: se jeu est génial je le conseil a tous le monde et la 3d est pas mal avec les lunette trioviz.
c'est balot car vu que c'est sa suite direct
Le 1er est excellent aussi, franchement il faut faire le 1er qui est pour moi un des meilleur jeux de cette génération de console, en occasion 20 euros même pas.
En tout cas bon test, mais pour moi des jeux comme ça mérite un 20/20 symbolique car malheureusement ont peut pas dire que tout les développeurs de jeux nous prennent nous les joueurs au sérieux comme eux.